De  plus en plus de mal à me lever le matin, c'est horrible. Je ne suis pas  vraiment là aujourd'hui. À la gare et dans le train, les autres  navetteurs sont des ombres, des fantômes. Badminton le soir, où je suis curieusement  en forme. C'est aussi le quatrième jour sans une goutte  d'alcool (oui, j'en ai un peu marre de citer la formule complète : ça va  faire venir des chimistes sur la page). Je teste les joies simples de  la vie, comme boire un Darjeeling (ça ne vaut pas un bon café). Il y  avait Léandra, Emily, Andrew et Walter ce soir au Verschueren. Walter  était présent au début, puis plus du tout. Il tirait la gueule et jouait  tout seul à son stupide jeu de billes, comme d'habitude en fait. 
					