Paris [0/16] — Puzzle en construction

Prologue

[1/16] — « Deux fragments de rêve précédant le départ »
Où l'on apprend que Hamilton dort très mal avant un départ en voyage (même court) et fait des rêves angoissants mais précis, durant lesquels il contemple des clairières éclairées de façon complexe, crie sur son père et cherche un moyen simple de rejoindre son appartement, sans réellement y parvenir. 

[2/16] — « Vie à crédit »
Où l'on se rend compte une nouvelle fois que Hamilton est fondamentalement incapable de gérer ses finances, vit à crédit depuis des années et que cette déplorable situation peut parfois lui jouer de vilains tours, sans gravité pour l'instant.

Journée du 14 mars

[3/16] — « Thalys »
Où l'on découvre que Simone de Beauvoir écrivait mieux dans une langue étrangère que J. K. Rowling dans sa langue maternelle ; et que Daniel Tammet est définitivement un grand malade (dans le sens positif du terme).

[4/16] — « Musée d'Orsay »
Où il est question de cirque, de labourage, de ballon, de solitude, de Clara, de nuits étoilées, de pie dans la neige et de disciples anxieux.

[5/16] — « "Au Bistro" et aux alentours »
Où l'on tente de répondre à une série de questions, dont : comment rejoindre facilement un bon bistro typique depuis le musée d'Orsay ? Sur quels ponts de Paris peut-on trouver des cadenas d'amour ? D'éventuels extraterrestres pourraient-ils ressentir une émotion telle que l'étonnement ? Peut-on se débloquer le dos en faisant des étirements dans le jardin des Tuileries ? Peut-on prendre son temps en mangeant dans le centre de Paris ? Que ne faut-il pas boire quand on est assoiffé ? Comment fait-on pour sortir de table lorsque la place alentour est très réduite ? Peut-on déplacer le Louvre ? Et enfin, la plus importante de toutes : existe-t-il un moyen de marcher exactement sur la ligne droite d'environ sept kilomètres formée par l'axe historique parisien ?

[6/16] — « Nymphéas »
Où l'on ne mentionne qu'un seul tableau de nymphéas : Reflets d'arbres de Claude Monet. Où l'on parle aussi beaucoup de Michel-Ange et de Mark Rothko. Pourquoi donc ? Parce qu'on parle de ce qu'on veut et parce qu'on emmerde les récits linéaires.

[7/16] — « La promenade de l'après-midi »
Où nous avons la bougeotte : place de la Concorde, place d'Iéna, Palais de Tokyo, escaliers, parcelles de jardin, passerelle sur la Seine, musée sans musée, café sans café, tour Eiffel vue du dessous, Champ-de-Mars, arbres spartiates, place Joffre... Ce n'est pas un trajet extraordinaire, c'est un trajet de touristes, mais nous avons croisé des Tibétains avec des drapeaux tibétains, oui Monsieur, oui Madame : des Tibétains avec des drapeaux tibétains !

[8/16] — « L'affaire des strapontins »
Où, depuis un simple siège situé dans le foyer du théâtre de la Madeleine, l'on s'étonne de l'aplomb et du culot d'une dame qui, sous des dehors polis et bien élevés, arrive à s'accaparer une meilleure place. Où il est question également de l'eau ruisselante et où l'on parle (mais très peu somme toute) de la pièce Le Souper de Jean-Claude Brisville, avec Niels Arestrup et Patrick Chesnais.

Journée du 15 mars

[9/16] — « Musée Picasso »
Marguerite de Matisse prend plus de place que toutes les peintures de Picasso réunies. Où sont tout de même mentionnés un portrait d'Olga, ainsi que le tableau Claude dessinant, Françoise et Paloma, tous deux marquants.

[10/16] — « Page 35 » [prévu]

[11/16] — « Carnavalet » [prévu]

[12/16] — « Thé à la menthe » [prévu]

[13/16] — « Cité des sciences » [prévu]

[14/16] — « Bowie » [prévu]

Épilogue

[15/16] — « Paris sera toujours » (par Léandra)
Où Léandra donne son point de vue sur le séjour. On y découvre ses propres attentes, ainsi qu'une très belle description de cette tragédie typiquement parisienne qui fait que l'on ne peut jamais très longtemps échapper aux grands boulevards (et à la tour Eiffel) qui structurent la ville. On y observe également de près le Hamilton, animal bizarre et légèrement passif qui, perdu dans un environnement qui n'est pas le sien, tente de s'accrocher coûte que coûte à ce qu'il connaît.

[16/16] — « Le trop-plein et le jokari »
Où Hamilton donne son point de vue sur l'article précédent : pourquoi donc a-t-il une furieuse envie d'aller se poser dans une brasserie de la gare du Nord, alors qu'il pourrait voir du nouveau ? Réponse : le trop-plein et le jokari. Tout un programme.

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