Je teste la console portable dans le divan du salon. Pendant une vingtaine de minutes, je joue à Uncharted (décidément, ce jeu est partout : ici, là...). Le scénario débute dans les environs d'une sorte de temple au milieu de la jungle... J'escalade — à l'aide de l'écran tactile, s'il vous plaît ! — une des murailles du grand bâtiment, fais tomber un garde dans le ravin et récupère une mitrailleuse pour abattre les ennemis qui déboulent... Je ne suis pas très à l'aise avec les commandes et je me fais descendre à plusieurs reprises avant de gérer plus ou moins la situation... Anouchka, blottie contre moi, regarde l'écran avec attention et commente : "Attention de ne pas tomber en bas, parrain !", "C'est qui le Monsieur ?", "Hé ! Ils te tirent dessus... Pourquoi ?"
Les deux enfants sont très excités et foncent dans tous les sens. Anouchka veut que je la mette sur mes épaules, que je lui fasse faire l'avion ou que je joue avec elle à un jeu de société un peu ridicule qui consiste à cacher un loup en-dessous ou derrière des meubles. Donna lui demandera à plusieurs reprises d'arrêter de m'embêter... Pourtant, Anouchka ne m'ennuie pas le moins du monde, que du contraire !
Après le dîner (des lasagnes aux aubergines), nous jouons à quelques jeux de société : d'abord "Timeline", dont l'objectif est de placer des découvertes — l'Amérique, le vaccin, la planète Uranus, etc. — par ordre chronologique. Ce jeu est terriblement européocentré : ce dont il est question ici en premier lieu, c'est de la découverte du Monde par les Occidentaux ! Nous jouons ensuite une partie de Time's Up, un jeu que je ne présente plus. Je fais équipe avec Amy ; Donna fait équipe avec Zapata ; Fred ne joue pas (il donne son bain à Mado). Constat : j'aime particulièrement les deux premières manches durant lesquelles il faut deviner ou faire deviner des personnalités à l'aide de phrases ou d'un mot, mais je suis beaucoup plus réticent quant à la partie consacrées aux mimes — Au secours, je ne comprends rien !
Retour en train en fin d'après-midi, en compagnie d'Amy et Zapata. À Bruxelles, la STIB n'a toujours pas repris le travail. Je rentre donc chez moi à pied, non sans faire une petite escale de... euh... cinq heures environ à la Maison du Peuple de Saint-Gilles (pile sur mon chemin). Aucune de mes connaissances ne s'y trouve. Je passe donc ma soirée à écrire.