Régularité

Approchez, approchez, Mesdames et Messieurs !
Venez découvrir le journal d'Hamilton :
le seul blog du Web (mon cul ouais !) qui propose 
un article complet pour chaque jour de l'année,
tenu avec acharnement par Hamilton 1er du nom,
et suivi par ses 16 fidèles lecteurs (bien le bonjour à eux) !
 
Le contenu n'est pas toujours des plus intéressants ?
Certains articles sont d'une médiocrité confondante ?
L'auteur est un horrible gauchiste ?
L'auteur est un vil lanceur de chats ?
 
Peut-être, mais il propose un article par jour 
et c'est la seule chose qui compte...
Mais comment y arrive-t-il ?

Aujourd'hui, Léandra a eu une longue conversation téléphonique avec Judith. Un seul élément de la conversation est porté à ma connaissance, car il me concerne directement : la régularité du présent blog... (Judith a consacré son  mémoire de licence en philologie romane à l'univers des blogs.)

Cela fait six mois environ que je renouvelle mon journal au rythme d'un article par jour, avec beaucoup de difficulté pour l'instant (j'ai pris du retard à cause de mon séjour chez l'ami Walt). Au départ, il s'agissait simplement de quelques mots écrits en quatrième vitesse ; aujourd'hui, c'est plus complet, plus détaillé et plus chiant aussi (oui, oui, n'ayons pas peur des mots !). Peu importe tant que je m'amuse en l'écrivant et que je ne force personne à le lire (manquerait plus que ça !)...

Mes milliers centaines quelques lecteurs se posent sans doute peut-être la question suivante : comment est-ce que j'arrive à tenir le coup et à écrire un article complet et intéressant aussi long et ennuyeux tous les jours ? La réponse n'a aucun rapport avec le fait que je ne dors quasiment pas la nuit ou que je passe beaucoup de temps dans les transports en commun, oh que non ! La réponse est beaucoup moins tordue : j'exploite tout simplement dans ma petite cave, pour un salaire de misère, quatre blogueurs sociopathes. Un bol de céréales et une Jupiler suffisent à leur régime quotidien et ils ne se plaignent jamais (de toute façon, ils sont attachés). Bertrand s'occupe de mes textes à caractère politique ou philosophique ; Éric de tout ce qui est "amours déchus" et "textes dépressifs" ; Laurent du ludique et de l'informatique ; Rudy, enfin, de l'humour et de la musique. 

Aujourd'hui, c'est Rudy qui s'est occupé du présent texte. Je lui ai dit avant d'aller me coucher : "Rudy, pour ce soir, il faudra faire une mise en abyme, dans laquelle tu devras absolument faire croire au lecteur que c'est moi qui ai écrit ce blog mais où tu devras aussi parler des véritables artisans qui sont derrière tout ça : vous !" Rudy a très bien fait son travail car dans le présent texte, on a toujours l'impression que c'est moi qui écris. Ils sont très forts, je suis content de les avoir, ces couillons !

* * *


Bon, sinon, aujourd'hui, je fais quoi ce soir ? Je suis à la Maison du Peuple pardi (et oui !), à la même table que ce lundi. Emily est là, comme ce lundi. Elle travaille toute la soirée sur son ordinateur portable, comme ce lundi. De mon côté, j'en profite pour continuer mon texte sur Disneyland®. Emily et moi ne nous parlons presque pas de la soirée... Vers 23h, Léandra déboule dans le café. On parle un peu de Jonas (Léandra n'est de nouveau plus avec lui – c'est Santa Barbara !). Emily dit à Léandra que de toute façon, elle ne le sent pas trop, ce type, qu'il cache quelque chose... Mmmmmh... Léandra ressortira-t-elle une quatrième fois avec Jonas ? Et qu'en pensera Cassandra, qui est secrètement amoureuse de lui mais qui ne se doute pas que Matthew, le mari de Samantha, s'apprête à lui déclarer sa flamme ? Et moi dans tout ça, bordel ? La suite au prochain épisode.

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