Non-rencontres. — Cette journée de congé est constituée de rencontres qui n'ont pas eu lieu. J'aurais ainsi dû voir Léandra aujourd'hui, mais les circonstances en ont décidé autrement. J'aurais peut-être pu voir Mary et « une fille qu'elle héberge » au Potemkine, mais la rencontre est restée lettre morte... (Le café était-il seulement ouvert ce lundi ?)
Je passe donc la journée seul à me remettre de ma soirée d'hier (je me suis endormi à 7 heures du matin). Histoire de ne pas rester enfermé chez moi, je me rends à la Maison du Peuple en fin d'après-midi. — Oh comme c'est original ! Le bar est assez tranquille avant de se remplir brusquement aux alentours de 22h30.
Pluie. — Le retour chez moi se fait sous une pluie qui ressemble à une pluie chaude d'orage. Je suis en tee-shirt. Hasard de la lecture aléatoire sur mon baladeur MP3 : de la station Albert jusqu'à chez moi, j'écoute la chanson « Forgiveness » de Robin Foster, guitariste anglais installé en Bretagne... La pluie qui me tombe dessus, l'odeur des arbres mouillés... L'environnement humide se prête particulièrement bien à la chanson... (Si j'avais écouté « Tata Yoyo » d'Annie Cordy, qu'aurais-je pu inventer comme argument ?)
I’ll carry this rock
This old dead weight
Like a noose around my broken neck
Won’t fall down to the crowd
This will be my lonely end
My Soul time
My time
I won’t hide away
Won’t run away
Won’t hide away
Won’t run away