Archives mensuelles : juin 2012
Tagada tsoin tsoin !
Manteau à capuche
Les petits paragraphes dominicaux (6)
Anne, ma sœur Anne...
Seulement voilà : en cette fin de mois de juin, j'ai le plus grand mal à écrire quoi que ce soit dans ce journal et par conséquent à le tenir à jour, et ce pour deux raisons : l'une matérielle et l'autre, si je puis dire — car c'est un grand mot —, intellectuelle...
La raison matérielle, secondaire mais néanmoins très ennuyante, est la suivante : j'ai en partie bousillé l'unique ordinateur (celui de Léandra, en plus) en état de marche en ma possession et, pour des raisons liées à ma santé financière plus que déplorable — mais oui, car en plus d'être seul, moche, déprimé et inintéressant, je suis également pauvre !* —, je me trouve dans l'incapacité de m'en procurer un nouveau.... Mais trêve de pessimisme déplacé : le PC que j'ai sous la main fonctionne encore partiellement... Je dois simplement constamment me trimballer avec un gros clavier USB très peu maniable. Quand on sait que la plupart des textes de ce blog sont écrits à l'extérieur de chez moi (train, café...), c'est embêtant/encombrant/contraignant, mais ce n'est pas impossible.
La raison intellectuelle est quant à elle au centre du problème : je ne peux me concentrer sur deux projets d'écriture en même temps. Or, en ce moment, pour mon boulot, je travaille à la rédaction d'un article consacré à un pan d'histoire du syndicalisme... Même si je n'y bosse que durant mes heures de bureau, je suis dans l'incapacité de penser à autre chose : mes soirées, mes nuits (!), mes trajets en train sont consacrés, inconsciemment, à remettre en place tous les éléments d'un énorme puzzle historique, que je dois condenser en une grosse vingtaine de pages... Autant dire pas grand chose — c'est justement là que réside la principale difficulté !
Tant que tous ces éléments ne seront pas à leur place, j'aurai le plus grand mal à tenir ce blog tel que je l'ai tenu depuis environ un an. Heureusement, cette situation est purement temporaire. Je dois rendre l'article pour la fin du mois de juin (mais oui, mais oui, on y croit !).
Ne t'attends donc pas à trouver ici en ce moment de longues digressions sur l'art de cuisiner le serin du Mozambique au four à micro-ondes (cet article est de toute façon programmé pour le vendredi 25 novembre 2016). Et si tu rencontres des fautes d'orthographe, par pitié, sois indulgent(e) !
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* Fort heureusement, je ne suis pas complètement idiot.

Œil de géant
(Le paragraphe qui suit apparaîtra certainement comme une pensée très naïve, voire tellement évidente qu'elle ne vaut même pas la peine d'être écrite, mais qu'importe ! Ce ne sera ni la première fois ni — du moins je pense — la dernière que pareil « enfoncement de porte ouverte » effleurera le contenu de ce blog.)
L'astronomie me passionne principalement en raison d'une idée toute simple : celle qu'une masse gigantesque d'informations sur le monde dans lequel nous vivons nous parvient en continu, bêtement à travers la lumière visible (et aussi via d'autres fréquences)... Pour acquérir cette information, pour l'affiner, remonter l'histoire de l'Univers et découvrir de nouveaux objets célestes, il « suffit » de mieux collecter la lumière qui nous parvient, de la condenser, de la focaliser à l'aide d'un instrument optique... (Je me rends compte, même si je ne sais expliquer pourquoi, que cette idée est en rapport avec une certaine vision contemporaine du concept d'information, en vogue notamment — mais pas seulement — dans les milieux informatiques.)
Et puis, il y a le fait d'être seul, la nuit, devant un ciel étoilé.
Le meilleur instrument à ce jour pour observer un objet lointain est, pour autant que je sache, le télescope, dont l'objectif s'avère être un miroir concave collectant la lumière d'une parcelle donnée du ciel observable afin de permettre son traitement et son agrandissement. (Reprise de respiration.) Le principe est redoutablement simple : si l'on met de côté de nombreuses variables secondaires (comme la météorologie ou la qualité de l'optique), au plus le miroir est grand, au plus il collecte des informations lumineuses et gagne en résolution et en clarté...
Ce télescope géant, qui sera construit au sommet du Cerro Armazones, à une vingtaine de kilomètres de ses quatre petits cousins du VLT (Very Large Telescope), devrait commencer à observer le ciel au début de la prochaine décennie. — Je vais essayer de rester en vie jusqu'à son lancement afin de commenter celui-ci dans ce journal, mais je ne promets rien, hein ! (La brièveté de l'existence humaine, tout ça...)
Toujours est-il qu'avec un monstre pareil, il sera possible de repousser les limites de nos connaissances... Par exemple, les astronomes pourront remonter le temps et mieux comprendre les premières formations de galaxies... Dans un autre registre, la découverte d'exoplanètes sera rendue beaucoup plus évidente. Il sera ainsi théoriquement possible d'observer réellement (c'est-à-dire voir et non deviner), en dehors du système solaire, une exoplanète de la taille de Jupiter, et même — mais plus difficilement — un objet semblable à la Terre. (Pour être vraiment à l'aise dans ce domaine, il eût fallu un plus grand miroir encore.)
En bref, peut-être ce télescope donnera-t-il à moyen terme un début de réponse à la question de la possibilité d'une vie ailleurs dans l'Univers.
Montagne de caddies !
Pièges à dahus
Trom Seniur Edicius
Les rescapés du 457
Tous les gens interviewés en disent exactement la même chose, à tel point que que ça en devient presque suspect : « C'était un petit gars à lunettes, frêle, asthmatique et d'une santé fragile. » Ensuite ils ajoutent : « Au départ, il n'était pas aimé de tous, car il semblait ne pas appartenir au même monde... Mais il a rapidement réussi à convaincre des foules entières grâce à la puissance de son analyse et à sa vision d'ensemble du monde politique et institutionnel. » — Devenir charismatique simplement à l'aide d'une certaine fulgurance dans la pensée, voilà qui n'est pas banal !
Les autres histoires, Léandra vous les racontera elle-même (ou pas).