J'ai envie de suivre des cours de bowling et également — mais alors rien à voir ! — de me mettre au dessin, avec pour objectif ultime de faire de l'animation (oui, oui, ne pas rigoler, merci...). Ça fait des années que je dis que je vais me lancer dans l'aventure (Léandra confirmera), en autodidacte évidemment. Et puis je postpose, je postpose... à l'infini. Car il faudrait, pour ce faire, que j'achète de bons bouquins d'apprentissage, du bon matériel de dessin (feuilles, crayons...) et surtout que je passe des centaines de soirées de travail à mon appartement, coupé du monde... Ça ne me refroidit nullement, mais je postpose quand même.
Archives mensuelles : juillet 2012
Le Roi, la Loi, etc.
Marche de progrès en progrès !
Sourit à tes mâles succès !
Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Angoisse populaire
Blog à vitesse réduite VI
Blog à vitesse réduite V
Blog à vitesse réduite IV
Vacances sépias
L'adjoint du grand détective
Le Centre sous la pluie
« Hamilton, tu confirmes ? »
« Hamilton, tu confirmes ? »
Nous sortons de la voiture éclairés par un timide soleil.
Nous observons le transfert de deux bateaux sous la pluie drue.
Nous revenons à la voiture éclairés par un timide soleil.
(Impression d'être à la page 54 des Sept boules de Cristal.)
Après ce passage par Strépy-Thieu-le-léviathan, nous rendons visite aux quatre anciens ascenseurs à bateaux. Ces derniers, construits entre 1888 et 1917, ont exactement la même fonction que le nouvel ascenseur (à savoir relier les deux bassins fluviaux), tout en s'avérant évidemment beaucoup moins performants. Ils sont néanmoins beaucoup plus jolis et pittoresques que leur homologue moderne. Alors que ce dernier ressemble à un bâtiment LEGO très (trop) propret, entouré d'arbustes ridicules plantés avec une linéarité consternante, les vieux ascenseurs donnent ce sentiment de château fort abandonné recouvert de végétation. (C'est d'un romantique !)
« Hamilton, tu confirmes ? »
De retour à la gare de La Louvière-Sud, j'observe à nouveau la pluie remplir mon champ de vision. Il pleut tellement que les personnes sur le quai se montrent très réticentes à monter dans le train. Le contrôleur descend du wagon et crie à la cantonade : « Il pleut beaucoup pour un mois de novembre, hein ? » — Un classique qui fait toujours sourire !
Blog à vitesse réduite III
Un des potes syndicalistes de mon papa est de passage à la maison cet après-midi. J'en profite pour lui poser quelques questions sur le syndicat des employés, qu'il connaît bien : « Et lui, tu l'as connu ?
— Ha oui, lui, il n'était pas bien. Il n'a jamais rien foutu, sauf quand il était question de voyage à l'étranger... Là, tu le voyais pointer son nez... » (Ça a le mérite d'être clair.) Plus tard, mon père lui explique brièvement cette histoire de délégation syndicale tombée « par hasard » dans un bordel (voir en date d'hier). Le copain se contente d'esquisser un sourire, mais c'est un sourire qui veut tout dire.
Mon père raconte que dernièrement, une nouvelle adjointe de direction est descendue dans l'atelier où il travaille : « Elle est allée voir untel et lui a dit : "Tu vois le ventilateur qui est là ? Eh bien dans la nouvelle chaîne de production, il n'y en aura plus !" » C'est le genre de comportement hautain et condescendant que mon papa déteste : « C'est quoi pour vous, ça, à votre avis ? C'est de la provocation, un point c'est tout ! Si j'avais été là à ce moment, j'aurais donné un coup de sifflet et hop : "Allez les gars, c'est bon, on arrête de travailler !" Qu'elle se prenne un arrêt de travail sur le dos, celle-là, pour qu'elle comprenne qu'on ne traite pas les gens de cette façon ! » — Et il aurait bien eu raison.