Blog à vitesse réduite II

Politique belge. — Demain, ils vont scinder BHL. C'est une très bonne nouvelle pour l'humanité, car lorsqu'il sera coupé en plusieurs morceaux, ce philosophe-journaliste de pacotille la ramènera beaucoup moins. (Mais on me signale dans l'oreillette que je m'emmêle complètement les pinceaux sur le sujet...)

La boulangerie de village, en face de la gare, ressemble de plus en plus à une... boulangerie de village. Alors que la boulangère prépare mon café noir, un vieil homme entre dans la boutique. La boulangère : « Bien le bonjour, Père André ! Je vous sers comme d'habitude ? » Pendant ce temps, à l'une des tables, un homme bourru et énigmatique lit son journal matinal en sirotant son café, relevant de temps en temps les yeux vers la clientèle. La boulangère : « Nous sommes en vacances dès ce lundi. Vous pourrez aller dire bonjour à la concurrence... Si vous revenez chez nous après, bien sûr... Hein, Père André ? » — Furtive sensation d'être dans une petite épicerie du Sud de la France, puis retour à la normale lorsque je regarde la pluie et le vent de l'autre côté de la vitrine.

Journal La Wallonie. Dans l'interview d'un ancien leader syndical aujourd'hui décédé, ce dernier rapporte au journaliste une anecdote assez croustillante, vieille d'une quarantaine d'années désormais : lui et sa délégation viennent de sortir, vers quatre heures du matin, d'une négociation de près de 36 heures, à Bruxelles. Attendant leur train pour Liège, ils décident d'aller boire un verre dans un café proche de la Gare du Nord. Assis au milieu du bistrot, ils ne font pas attention, toujours dixit le syndicaliste, aux femmes dénudées qui se baladent autour d'eux (!). Ce n'est que lors de la rafle de police qu'ils se rendent compte qu'ils sont dans... un bordel. J'apporte l'article à mes collègues du bureau d'en haut, Charlotte et Lodewijk, et leur raconte l'histoire dans les grandes lignes. Charlotte fait de grands yeux et se met à rire : « Attends, ils n'avaient pas remarqué qu'ils étaient dans un bar à prostituées ? Mon œil, ouais ! »

Un des meilleurs invités de la série Les Simpson est sans conteste Leonard Nimoy, dans un épisode mythique de la quatrième saison intitulé Le monorail (Marge vs. the Monorail, 1993). Nimoy y fait cinq petites apparitions (toutes géniales), se référant constamment à Star Trek et prenant son rôle (mais quel rôle au fait ?) très au sérieux... Il explique notamment à un navetteur désabusé le fonctionnement des portes soi-disant automatiques du vaisseau Enterprise et, peu de temps après, s'exclame, mystérieux et très sûr de lui : « Une éclipse solaire... Le ballet cosmique... est en place... ». À la fin de l'épisode, il se dématérialise sans l'aide d'un téléporteur. Quel type, ce Nimoy !

Les cinq apparitions de Nimoy dans Le Monorail (en anglais).

Pour endormir Gaëlle, je lui narre l'histoire d'un monstre qui a la particularité de posséder un parc d'attractions dans son ventre. S'il mange les enfants, c'est simplement pour leur faire bénéficier des jeux... Et comment font les gamins pour sortir du ventre/parc ? Je préfère ne pas le savoir.

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