L'objectivation à outrance

Discussion avec ma collègue de bureau Wynka sur le rationnel et l'irrationnel, sur ce qu'elle appelle "l'objectivation à outrance" et aussi (rien à voir) sur Michel Foucault. Mon boulot n'est pas si ennuyant que ça tout compte fait. 
Le soir, juste un peu avant que je monte sur un terrain de badminton, Lewis me téléphone pour me parler entre autres de l'affaire DSK. Il tient vraiment des propos de gros connard machiste. Il dit que DSK est un priape qui n'aurait pas pu s'empêcher et que son seul problème a été de se trouver aux États-Unis quand il "s'est lâché" : "Tu sais, Hamilton, les Américains sont très puritains. En Italie, ça n'aurait posé aucun problème". Je m'engueule presque avec lui : je lui dis qu'un viol reste un viol, quelque soit le pays, et que, de toute façon, on n'est sûr de rien pour le moment ("laissez la police faire son travail", comme dirait Patrick Bialès). 

Badminton avec Zapata, Flippo, Pietro et Don Camillo. Souper avec Emily et Zapata, où le second essaye d'expliquer à la première pourquoi Alain Juppé est en fait un gros con et pourquoi la seule solution réside dans l'anarchisme et la gauche. Je ne peux pas lui donner tort. Je suis même entièrement d'accord avec lui mais je suis trop fatigué pour tenir une discussion. Deuxième jour sans CH3CH2OH. Pas d'effet de manque mais par contre, je suis dans mon état normal, c'est-à-dire beaucoup plus stressé, angoissé, triste et mal dans ma peau. Je continue l'expérience.

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