Poechenellekeaaaaatchoooum !

Attention : ce petit article est d'un intérêt très limité.
(Comment ça, "comme d'habitude" ?)

Ce vendredi est, comme souvent, un vendredi de congé. Je n'ai pas ma fille ce week-end et ne dois donc pas aller la chercher à Namur... Je ne fais strictement rien de la journée, si ce n'est dormir, regarder Futurama et passer rapidement au supermarché pour reporter des vidanges et acheter de quoi manger le soir.

Emily me téléphone en début de soirée. Elle propose d'aller manger dans le Centre-ville avec Walter. Je mange à mon appartement et les rejoins un peu plus tard au restaurant Le 9 et voisins, pas loin de la Bourse. Emily mange un "stoemp" aux carottes, Walter des petites côtes. Pour ma part, ayant déjà mangé, je me contente d'un quart de vin rouge.

Pas de place au Bison. Emily propose de terminer la soirée au Poechenellekelder (à vos souhaits !), le vieux café à côté du Manneken-Pis. On pourrait passer sa vie dans cette brasserie et continuer à la découvrir, tant les murs, le plafond, les moindres recoins du "Poech" sont recouverts de "brol" en tout genre : instruments de musique, photos, casiers de bières retournés, marionnettes, gravures, etc.

Andrew et Ekaterina (une de ses anciennes stagiaires russe qui loge actuellement chez lui) nous rejoignent un peu plus tard. Ekaterina, Andrew et Zahra (en visite à Bruxelles pour le week-end) sont allés manger à La Braise, rue de Moscou, près du Parvis de Saint-Gilles. Zahra était "trop fatiguée" pour nous rejoindre.

Je bois du vieil Orval toute la soirée. Le serveur me le sert à chaque fois dans deux verres différents, comme le veut la tradition-gna-gna-gna : un verre normal pour le corps et un plus petit pour récupérer la lie. Ledit serveur fait beaucoup de manières autour de mon Orval mais me le sert quand même n'importe comment, avec énormément de mousse. Je repense à Lewis, quand il faisait le malin en me montrant, tout tremblotant, comment bien servir un Orval... Comme si j'étais un bleu qui n'avais jamais servi une bière de ma vie. C'est une bière spéciale quoi : ça se sert comme n'importe quelle autre bière spéciale et ça n'a somme toute rien de compliqué. Bref, je n'aime pas quand on fait des manières, quand on instaure des rituels autour de choses très simples.

Il est une heure du matin passée. Emily nous reconduit chez nous. Elle dépose Ekaterina devant le Palais de Justice, pas loin de l'ascenseur des Marolles. Ekaterina se rend à une autre soirée. 

De retour chez moi, je pense un instant me mettre à écrire un peu pour ce blog mais je me ravise : je suis beaucoup trop fatigué et je ne sais pas construire une seule phrase correcte (comment ça, "comme d'habitude" ?).

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