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Logotypes

Depuis peu, la Communauté française de Belgique a changé d'appellation : il faut désormais parler de "Fédération Wallonie-Bruxelles". Paraît que c'est plus clair comme ça... De fait, oui, c'est plus clair, ou en tout cas un peu moins ambigu : "Communauté française de Belgique", ça donnait l'impression qu'on avait affaire à une petite communauté d'expatriés français vivant sur le territoire belge (au point même, d'après La Libre Belgique, que François Mitterrand, apparemment mal renseigné, s'était gravement gouré, demandant à Valmy Féaux, alors président de la Communauté, combien de membres comptait son association de Français – Quand ? Où ? On ne sait pas... L'éditorialiste reste nébuleux, se contentant de l'action et se foutant royalement du temps et du lieu ; cette information lacunaire est sujette à caution, du coup !).

Fédération au lieu de Communauté... Peu importe après tout : c'est simplement un nom qui change... Un nom, c'est juste un nom : ça ne modifie pas grand chose à la personnalité, au fonctionnement d'une personne ou d'une institution... Si – simple exemple ! – je m'appelais Lionel au lieu d'Hamilton, ça ne modifierait aucunement ma façon d'écrire... 

Juste un nom donc sauf que, plus pragmatiquement, à mon boulot subventionné de façon non négligeable par ladite Communauté Fédération, nous allons devoir prendre acte de ce changement pour la création de nos papiers en-tête, nos dépliants, nos brochures, nos affiches, notre site Web, nos lettres d'information, etc. En gros, ce sont plusieurs dizaines d'endroits qu'il faudra changer, là où ce putain de terme périmé de "Communauté française de Belgique" apparaît. Quand je dis "nous", je suis un petit comique (haha !) car dans les faits, c'est moi qui vais devoir m'occuper de la majorité de ces modifications. Holy shit ! Et encore je reste poli...

Ce n’est pas tout : dans la lancée des modifications infographiques, en plus de changer la dénomination de cette entité politique dans tous les médias utilisés par mon institution pour communiquer avec l’extérieur, je vais devoir également remplacer son logotype. Car oui, depuis le 27 septembre 2011, la Communauté française Fédération Wallonie-Bruxelles a également dévoilé un nouveau logo pour marquer le coup : trois lignes courbes séparées, schématisant plusieurs concepts à diverses échelles de grandeur : les première et deuxième lignes (rouge et jaune) représentent le "W" de Wallonie, les deuxième et troisième (jaune et bleue) le "B" de Bruxelles ; le tout forme un coq extrêmement stylisé (un peu comme le logo "TGV", qui, retourné, prend la forme d’un escargot : hé oui, c'est épatant !)... Et il paraîtrait même – mais faut avoir l’œil ! – que la ligne jaune du milieu, associée au bleu, symboliserait l’Iris bruxellois. 

Sur le Web comme dans la presse, ce logo suscite beaucoup de railleries. J'ai lu sur la Toile des commentaires réussissant l'exploit d'être à la fois épiques et stupides (je ne peux pas m'empêcher d'aller les lire, pour me faire peur)... Simples exemples : le classique "Et combien ça a coûté aux contribuables ?" ou le très con "Où est le coq ? C'est scandaleux !". Il y en a même qui vont jusqu'à rapprocher ce logo à l'alphabet arabe : c'est dans l'air du temps chez les fachos paranoïaques (ceux du genre : "Le nouvel ennemi, c'est l'Islam" ou "Tous des islamo-gauchistes, au P$" – Mais qui sont ces gens ?). En parallèle, un sondage Web organisé par SudPresse donne les résultats suivants : 53% trouvent ce logo "affreux", 20% le trouvent "magnifique" et 28% répondent par "C'est quoi cette fédération ?". On ne leur a proposé que ces trois choix-là, à ces 101% (sic) de sondés ? (Du grand n'importe quoi.)

L'avis de Tonton Hamilton : ce n’est sans doute pas le plus beau logo de tous les temps, mais faut pas exagérer dans l'autre sens... Ce n’est pas non plus le plus moche. Au-delà de la question du logo en lui-même, toutes ces discussions mettent surtout en avant un fait beaucoup plus fondamental : la propension des humains à râler sur tout ce qui présente un caractère nouveau ou inconnu.

Je ne voulais pas faire aussi long (d'un autre côté, j'écris ce que je veux) mais les logotypes me passionnent. Donc tant qu'à parler de logos, j'en profite pour en poster deux autres que je trouve à la fois simples et extraordinaires, presque magiques même...

Pourquoi ces deux logos sont-ils géniaux ? Pour le premier, celui de FedEx : tout simplement parce qu'il cache une flèche (symbolisant l'expédition, le déplacement...) entre le second "E" et le "x" ; et peut-être même une deuxième, plus difficile à voir car incomplète, entre le "F" et le premier "e" ! Pour le second logo, c'est encore plus terrifiant : c'est l'ancien logo – mais pourquoi diantre ont-ils changé ? – de Northwest Airlines. Il est d'une simplicité diabolique : en quelques traits, on y retrouve le "N" de "North" et le "W" de "West", mais aussi une flèche de boussole, pointant vers le Nord-Ouest ! Certains y ont également vu le long-courrier venant de Stockholm mais je crois qu'ils bluffent.

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Si je parle de la Communauté française Fédération Wallonie-Bruxelles aujourd’hui, c’est pour une raison particulière : en ce début d’après-midi, j'ai assisté dans un auditoire situé dans les locaux de la Communauté Fédération à la présentation d’un prototype de portail Web exposant de manière transversale un pan du patrimoine numérisé en Belgique francophone.

Arrivé sur place, je reconnais quelques personnes dont : Anouk, qui me lance comme phrase de bienvenue : "Tiens, voilà Monsieur Orval !" (ma réputation me précède) ; Doëlle, qui est alors en train de discuter avec Inger (qu'est-ce qu'elle fait là, Inger ? C'est marrant : c'est en fait la copine d'un certain Jyl – pas le même que celui que connaît Léandra, qui s'appelle de toute façon Daniel dans ce blog : ça devient compliqué, tout ça –, des potes de Tom et Ophely) ; Adélaïde-Anne, une consœur archiviste qui travaille dans un centre d'archives à Bois-du-Luc (sur le lieu de mon premier boulot). C'est elle qu'on a croisée par hasard au carnaval de La Louvière : elle était déguisée en sorcière et voulait nous refiler une pauvre tortue trijambiste (aujourd'hui, pas de déguisement ni même de tortue).

La présentation se passe bien : la première partie (un portail esthétiquement bien foutu) est très jolie à regarder ; la seconde (la présentation de l'architecture informatique complexe qui se trouve en "arrière-plan" de ce portail) est plus aride mais intéressante.

Après moult questions, nous sortons tous enfin dans le petit hall qui jouxte l'auditoire : il y a du café (hahaaa !) et des mini-pâtisseries. Parmi celles-ci : un gâteau au chocolat et à la crème fraîche totalement immangeable sans que ça ne dégouline partout de manière dégoûtante. Je reste une petite heure à parler, principalement avec Adélaïde-Anne. 

À la sortie, Doëlle et Anouk fument leur cigarette en compagnie d'autres personnes. Doëlle me demande si elle peut de nouveau avoir accès au journal de Léandra. Je lui dis que peu importe, car Léandra n'écrira plus ! (Renseignements pris : si Doëlle veut avoir accès à ce blog un peu mort, elle doit créer un compte Blogger ; à ce moment, Léandra pourra ouvrir le mode lecture pour ce compte-là – enfin, si Léandra le veut bien, mais il n'y a pas de raisons qu'elle ne le veuille pas). Je discute encore un peu avec Doëlle ainsi qu'avec une de ses copines/collègues (?) qui, travaillant à Bruxelles, fait en train presque le trajet inverse du mien. La seule différence : elle doit parfois rester debout, car dans le sens Liège-Bruxelles le matin, les trains sont remplis et c'est l'horreur (j'ai déjà fait quelques fois ce genre d'expérience). Vers 17h, je reprends le métro vers mon bureau officiel (comprendre : vers la Maison du Peuple de Saint-Gilles).

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Je passe une grosse heure à ladite Maison du Peuple, pour écrire un peu avant le squash. De passage, par hasard : Georges, un des ex de Léandra. Dans la vie, Georges réalise des sites Web et des bandes dessinées (en résumé). Il est à Saint-Gilles pour emporter la machine à laver d'une copine. Un plan foireux car jamais la copine en question ne le rappellera. Georges reste donc une petite heure en ma compagnie. Il commande un thé. Quant à moi, je "sirote" un Orval (j'ai une réputation à tenir).

À un moment, on parle de Maïté, bizarrement. Ça va bientôt faire quatre ans (Ach, quatre ans... Quatre ans !) qu'elle m'a quitté. Georges me dit : "C'est quand même bizarre que tu n'aies jamais retrouvé personne depuis lors". Oui, c'est bizarre, bizarre... On parle de séries aussi. Apparemment, je lui ai donné l'envie de revoir Homicide et, en parallèle, de visionner la série The Wire (il ne l'a jamais vue ! Pauvre de lui !). Pour le moment, il regarde Mad Men (il faut absolument que je la visionne un jour, celle-là). Georges me parle également de Lexx, une série de science-fiction un peu kitsch et en dessous de la ceinture. Jamais vu mais ça a l'air sympa... Le vaisseau spatial Lexx ressemble à une libellule, mais des esprits mal tournés y voient aussi apparemment l'appareil génital masculin au complet et en érection. Le débat reste ouvert !

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J'ai beaucoup de choses à raconter aujourd'hui. C'est laborieux...

Je vais jouer au squash avec Fred Jr ce soir. Il me faut longtemps pour rejoindre le Centre ADEPS d'Auderghem, à la frontière de la ville, perdu à la lisière de la forêt de Soignes. Je suis en retard et Fred est obligé de venir me chercher en voiture. On se change en vitesse directement dans la salle de squash. Je perds encore et toujours contre Fred (3 sets contre 4), mais, selon ses propres dires, il a eu plus de mal cette fois-ci. Durant la partie, j'essaie presque instinctivement et comme à chaque fois de placer des coups de badminton. Au squash, ça fonctionne... euh... beaucoup moins bien. (De retour chez moi, je regarderai une vidéo de squash professionnel : comme pour les autres sports de raquette, les joueurs professionnels donnent l'impression de se balader sans problème sur le terrain et font des revers avec une facilité déconcertante.)

Après le squash, Fred doit se rendre en vitesse à Etterbeek pour acheter une NES (Nintendo Entertainment System : la vieille console de jeu signée Nintendo) chez un type habitant le coin. Le principe un peu tordu, si j'ai bien compris : Fred possède déjà une NES en bon état mais n'a plus la boîte d'origine. Donc : il va prendre la boîte de la NES nouvellement achetée pour son ancienne NES et revendre directement la console toute seule. Typiquement un tic de collectionneur... Mais le gars qui doit la lui vendre est énervant : il annule par sms parce qu'il n'a pas envie de voir débarquer Fred trop tard, puis il téléphone des dizaines de fois, puis il décide enfin de lui apporter la console environ une heure après, alors qu'on boit un verre au Corto près du Cimetière d'Ixelles, en compagnie de Léandra et de Walter, et aussi d'Andrew qui nous rejoindra en compagnie de sa colocataire russe du moment.

Fred a encore une petite heure de route avant de revenir dans son village. Puisqu'il nous reconduit en voiture, Léandra et moi, nous partons un peu avant 23h. Et puis c'est tout... (C'est déjà assez long comme ça !)

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