Lobotomie télévisuelle

Dormir tôt hier a un avantage : celui de me réveiller moins crevé aujourd'hui. 

La journée, je fais un boulot tout ce qu'il y a de plus routinier. Le soir, je retourne chez mes parents. Ils ont une télévision. À chaque fois, je me dis que je bien suis content de ne plus avoir chez moi cette horrible boîte bourrée de publicités, de clichés et de propos débiles (le journal parlé, mais quelle horreur !). Ma mère regarde un bête reportage un peu sensationnaliste sur les personnes âgées maltraitées. Ma fille parle tout le temps et pleure à la moindre contrariété. Je la mets au lit assez tôt.

Je retourne à mes Sopranos : le docteur Melfi, la psychiatre de Tony Soprano jouée par Lorraine Bracco, constitue à mes yeux l'exemple parfait de ce que je recherche chez une femme : elle est tellement élégante qu'elle n'a pas besoin de se mettre en valeur par des vêtements exubérants. Et dire que cette dame est née la même année que ma mère... Je me rends à nouveau compte d'un truc : plus une femme porte des vêtements flashy ou sexy (le meilleur exemple reste Fany), moins elle m'attire. À mes yeux, la beauté se trouve dans l'élégance, le classicisme et dans les courbes cachées.

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