Archives mensuelles : septembre 2012
J'épargne, tu épargnes, il épargne...
Bougies
Indigestion postale
Faille textuelle
Quand je parle, j'ai constamment plein d'incises en tête.
Mieux vaut donc, pour le confort de tous, que j'écrive ce que je pense.
Le chemin de la gare
(En y réfléchissant à nouveau, je me dis qu'il y a quelque chose de faux dans ce que je viens d'écrire ci-dessus : même en couple, j'étais seul. J'ai toujours été seul.)
C'est le matin et j'accompagne ma fille dans la remise pour l'aider à nourrir les pigeons. Mais dès que nous ouvrons la porte, nous sommes tenaillés par une chaleur suffocante. De la vapeur brûlante s'échappe par l'ouverture nouvellement créée. Soudain, je comprends... Pour chauffer la remise durant la nuit, Gaëlle a eu la mauvaise idée d'installer un bac rempli de pierres comme on en trouve dans les saunas. Je me dirige avec difficulté vers deux cages. Dans la première, un pigeon est mort ; dans la seconde, l'oiseau n'arrête pas de tourner, affolé. Gaëlle dépose une grande assiette d'eau devant la cage et l'animal se met à laper rapidement le liquide à la manière d'un chat. Je lui explique que ce n'était pas une bonne idée de mettre ce système de chauffage dans la remise... et je me réveille !
Cadrage fatal
Je ne m'étais pas aperçu, de prime abord, à quel point les trois interludes, malgré l'apparente simplicité de leur structure, étaient si beaux ; ni à quel point chacun des morceaux de ce premier album était précis, méticuleux et travaillé.
Mon appartement est un hôtel. — Une nouveauté : Mary travaillant dans une agence de titres-services, nous avons droit au passage d'une « aide ménagère » trois heures par semaine (!). Dans la mesure où mon appartement n'est pas bien grand et que je l'entretiens du mieux que je peux, elle n'a pas grand-chose à faire... Alors Mary lui a demandé de jeter un œil aux détails, quitte à nettoyer l'intérieur des tiroirs.
Attendre novembre et sourire
Ça commence et ça se termine par un rêve
« Je te donne une série de chiffres et on va voir si tu les retiens, d'accord ?
— D'accord !
— 2-0-0-6-8.
— Euh... Attends, hein, Papa.
(Elle court s'enfermer une dizaine de secondes dans sa chambre puis revient.)
— Voilà ! C'est retenu !
— Qu'est-ce que tu as été faire dans ta chambre ? Les noter sur une feuille ?
— Non, je suis allée les écrire dans ma tête ! »
Le clip officiel de « Fitzpleasure » de ∆, tourné en collaboration avec Wim Delvoye (ha bon ?). La chanson se réfère à Last Exit to Brooklyn d'Hubert Selby Jr, le roman choc consacré aux bas-fonds de New York. (Une version haute définition ICI.)
Le clip officiel de « Tessellate », toujours de ∆, signé Alex Southam. Mélanger L'École d'Athènes de Raphaël avec un univers « Gangsta », fallait oser ! (De nouveau une version HD ICI.)
« Parentheses » de The Antlers. (Retour à quelque chose de moins flippant... Quoique...) La voix haut perchée du chanteur est intéressante mais c'est surtout la rythmique lancinante et le riff de guitare impeccable en milieu de morceau qui me donnent envie de la réécouter, encore et encore.
« Every Night My Teeth Are Falling Out » de The Antlers, toujours. Cette chanson est magnifique, vraiment. (Déjà rien que le titre, bordel !) Pourquoi faut-il toujours que je tombe amoureux de chansons traitant à demi-mot de ruptures sentimentales ? « Try it, try it, try it, Try it, try it, try it, try it, Get your jaw off the floor. »