Une belle bâtisse (week-end à Hanzinne #1)

D’abord, le lieu. Un gite. Une belle bâtisse. Tout le pan sud-sud-ouest d’une vieille ferme faite de pierres et de briques, dont les propriétaires (de sympathiques soixantenaires) habitent la partie centrale. Le village, Hanzinne, se situe à la frontière de la Province de Namur, dans l’Entre-Sambre-et-Meuse, à un jet de pierre du Hainaut. C’est à deux pas de Charleroi, mais seule une carte de la  région permettra de s’en rendre compte. Pas d’usines, pas d’immeubles... Juste une centaine d’habitations, des champs, des vaches, le bruit des moissonneuses-batteuses au loin, des marcheurs-musiciens déguisés en soldats napoléoniens et... la Voie Lactée – très timide – les soirs de beau temps. Particularité locale, détail pittoresque ou encore reliquat des "heures de gloire" de la chrétienté européenne : la grosse cloche de l’église du village sonne toutes les demi-heures, y compris la nuit. Toutes les trois heures, ladite cloche s’octroie même le luxe de marquer bruyamment sa présence une quinzaine de fois, réveillant la moitié de la maisonnée. J'exagère sans doute un peu. En tout cas, elle m'a réveillé presque à chaque coup, à six et neuf heures du matin. Zapata aurait aimé trouver les fusibles de cette putain de cloche... Mais Zapata refuse d'entrer dans une église : dilemme !

Le gîte est entouré d'une belle propriété coupée par une route : d'un côté une pelouse donnant sur un champ, avec un beau terrain de pétanque ; de l'autre une cour intérieure, avec une "grange" où trônent un "kicker" et une table de ping-pong ; enfin un petit carré d'herbes entouré de haies, sur lequel sont déployés une piscine et un trampoline.

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