En ce mois de septembre 2011, depuis deux semaines, un très puissant anticyclone recouvre l'ensemble de l'Europe occidentale, s'étendant de la côte atlantique à l'Europe centrale... Cet anticyclone, d'une stabilité record, déterminera le temps en Belgique au moins jusqu'au début du mois d'octobre ! Mais comment un bête anticyclone peut-t-il influencer à ce point le temps qu'il fait chez nous ? Cela revient à se poser une question plus primordiale encore : qu'est-ce qu'un anticyclone ?
Un anticyclone est généralement associé à un phénomène de subsidence. Mais qu'est-ce que la subsidence ? La subsidence (à ne pas confondre avec la demande de subsides), en météorologie, est l'affaissement général d'une masse d'air dans une région plus ou moins vaste du Globe. Autrement dit : c'est un déplacement d'air en direction du sol, de haut en bas. Ce déplacement d'air entraîne tout logiquement la création d'une masse d'air plus dense, augmentant ainsi la pression atmosphérique de la région où elle s'applique. Dans le cas d'anticyclones importants (comme celui que nous connaissons actuellement en Europe), l'entièreté de la troposphère (la couche la plus basse de l'atmosphère terrestre, celle qui est en contact avec le sol) est influencée par ce phénomène.
La compression d'air résultant de cette subsidence est dite "adiabatique", dans le sens où il n'y a pas d'échange de chaleur possible entre les différentes couches du système anticyclonique. La compression adiabatique forme ce qu'on appelle une couche d'inversion (ou dans ce cas précis une "inversion de subsidence"), à savoir une sorte de bouclier invisible (ou "chapeau") d'air relativement chaud au-delà duquel l'humidité ne peut s'échapper. Les nuages sont alors limités à la couche la plus inférieure du système, entraînant une accumulation de vapeur d'eau près du sol. La présence de cet air piégé se traduit différemment selon la saison et/ou les conditions du moment. Ainsi, lorsque le sol est froid (en hiver ou bien lors d'un refroidissement nocturne), du brouillard ou des stratus (une sorte de brouillard mais qui ne touche pas le sol) peuvent se former ; lorsque le sol est chaud (en été, principalement), le ciel est soit complètement dégagé, soit rempli de petits nuages non menaçants : les fameux cumulus de beau temps.
Voilà pourquoi il fait beau à Bruxelles cette semaine. La semaine prochaine, nous continuerons cette fascinante découverte du monde de la météorologie en nous focalisant sur... la dépression.
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Ce lundi, je ne fais rien ou presque. Je suis en congé mais je suis malade : état grippal, nez bouché, gorge enrouée... Je me lève à 13h54 et je me rendors vers 19h15. Entre ces deux heures relativement proches, je mange une pizza Wagner (ça ressemble à une pizza Dr. Oetker mais en plus épais et donc en plus moelleux), discute avec Andrew via Facebook, puis écris la journée monotone de ce dimanche en essayant vaguement de trouver quelque chose d'intéressant à raconter (c'est un peu raté). Tout cela est très laborieux : j'ai l'impression d'avoir à nouveau la mononucléose (ce n'est pourtant pas une maladie à récidives), autrement dit qu'une force invisible me pousse à fermer les paupières. Je prends un long bain en écoutant de la musique, après quoi je vais effectivement m'endormir dans mon lit, en me réveillant toutes les trois heures environ, jusqu'au lendemain.