Si un arbre tombe dans la forêt et que personne ne l'entend, quelle est la couleur de l'arbre ?

– Papa, tu sais quelle est ma couleur préférée ?
– Rose ?
– Non.
– Mauve ?
– Non.
– Violet ?
– Naaaaan.
– Rouge ?
– Non.
– Bleu ?
– Non plus.
– Vert ?
– Non.
– Vert forêt ?
– Non !
– Brun ?
Non.

– Magenta ?

– C'est quoi "magenta" ?
– Cyan ?
– C'est quoi "cyan" ?
– Lapis-lazuli ?
– Quoi ?
– Ocre ?
– Nan.
– Grenat ?
– Naaaan.   
– Émeraude ? 
– Naaaaaaaan. Je ne sais même pas ce que c'est, toutes ces couleurs !
– Jaune ?

– Même pas.

– Blanc !
– Non. 
– Noir ?
– Oui, c'est le noir ! Le noir, c'est le papa de toutes les couleurs, et le blanc, c'est la maman.
(Toute ressemblance avec un dialogue entre Guybrush Threepwood et Herman Toothrot dans Monkey Island 2: LeChuck's Revenge® ne peut être que le résultat d'une imagination débordante.)

* * *

Aujourd'hui, ma famille et moi-même fêtons, en avance de deux jours, l'anniversaire de ma fille Gaëlle chez ma grand-mère. Ma mère a acheté trois tartes et un délicieux gâteau aux bananes chez un des meilleurs pâtissiers de la région. 
Comme cadeau, en plus de plein de fric à dépenser chez Mickey le week-end prochain, Gaëlle a notamment reçu un jeu de "Air Hockey" miniature, doté d'une mini-soufflerie... Le Air Hockey est un jeu qui se joue à deux (tout seul, c'est beaucoup moins palpitant) sur une table équipée d'un système de soufflerie. Le but est simple : envoyer un disque en plastique (la "rondelle") dans le but adverse, à l'aide d'un maillet (ou "pusher"). On retrouve ce jeu dans certaines salles de bowling ou de billards, dans les Luna Parks de la côte belge, ainsi qu'à Plopsa Coo. Souvenirs, souvenirs : Fin des années 80, Brøderbund Software avait sorti une version vidéoludique pas mal foutue de ce jeu, intitulée "Shufflepuck Cafe" : il fallait triompher de neuf adversaires tous plus loufoques les uns que les autres (un robot, un lézard, un cochon extraterrestre, un nerd à lunettes...), aux stratégies variées...
Je me suis par ailleurs demandé, en voyant la version miniature de ce jeu, s'il existait des compétitions internationales, avec de grands champions. La réponse : mais oui, évidemment ! Le champion en titre s'appelle Danny Hynes. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, son jeu n'est pas spécialement impressionnant à regarder (c'est le gars chauve, à gauche) :
Dès qu'il y a moyen, Gaëlle veut néanmoins jouer à Spelunky. Je rectifie : Gaëlle veut me regarder jouer à Spelunky. Bigre ! Le constat est sans appel : je deviens foutrement bon à ce jeu ! Bientôt, je pourrai sans problème accéder au niveau caché de la Cité d'Or, hahaha !

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