Cartographie sous Tradonal®

J'ai mal, je dois rester la plupart du temps couché et, évidemment, ça m'emmerde au plus haut point (non pas d'avoir mal, mais de devoir rester couché). Pour plus de confort et moins de douleur, je laisse tomber le Dafalgan et passe au Tradonal : cet analgésique, gracieusement prêté par ma grand-mère de 85 ans (la reine de la pharmacie domestique), est une petite merveille. 
Pour passer mon temps, je surfe sur le Web. Je me pose la question de savoir à quoi ressemble ces fameux calculs biliaires qui peuplaient ma regrettée vésicule. La réponse (ahurissante) se trouve tout bêtement sur Wikipédia (je n'avais jamais pensé à regarder, bizarrement) en deux images extrêmement nettes : une mignonne petite photo de calculs tout propres et une photo un peu plus trash d'une vésicule, en coupe, remplie de ces "cailloux" (il n'y a pas d'autres mots). C'est assez incroyable, voire effrayant, de penser que le corps humain fabrique et conserve des trucs pareils...
Gaëlle est là, mais je ne peux pas vraiment jouer avec elle. Elle fait des tours de magie (elle s'améliore : c'est même pas mal du tout ce qu'elle fait avec des cartes), joue à des jeux de société avec mes parents, regarde des dessins animés...

Une fois ma fille repartie chez sa maman, en soirée, je passe mon temps à faire de la cartographie. J'adore réaliser des cartes ; je fais ça depuis l'adolescence (j'ai encore dans un tiroir de mon appartement une carte de la Terre du Milieu, patiemment recopiée vers l'âge de 16 ans à l'aide de feutres et de crayons Derwent – déjà à l'époque, je n'avais rien d'autre à foutre). Aujourd'hui, il s'agit d'un autre projet : j'aimerais achever la réalisation de la première carte du voyage de Zapata et Amy. Je ne suis pas satisfait du travail d'hier, alors je recommence tout depuis le début. Le concept général : placer sur plusieurs cartes les différentes étapes du long périple de mes deux amis (plus de sept mois en Amérique !) et montrer leurs principaux déplacements. Pour la première région visitée (le Québec), Zapata m'a envoyé un fichier OpenOffice complet reprenant toutes les informations utiles : dates-clés, grandes et petites étapes, moyens de transports (la plupart du temps de l'auto-stop – au Québec, on dit "faire du pouce"), lieux remarquables, personnes rencontrées, etc. Je me dis que pour schématiser le Québec (une vieille colonie et le premier bastion de peuplement en Amérique du Nord), une parodie de carte ancienne, avec sa boussole et ses animaux, serait du plus bel effet. Je passe donc ma soirée sur Photoshop (pas si facile que ça d'imiter les couleurs d'époque et d'ajouter un cachet "vintage") et arrive à un résultat plus ou moins probant. À terme, cette première carte devrait figurer sur le blog de voyage d'Amy et Zapata, dont je me ferai un plaisir de mettre l'URL ici-même quand ils l'auront créé (s'ils le créent).

Il est presque minuit. Je n'ai pas du tout sommeil et, à part écrire, je ne sais pas du tout quoi faire pour passer mon temps. Misère...

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