Vue de l'extérieur, c'est une petite maison classique que rien ou presque ne distingue des autres maisons. Une fois à l'intérieur, par contre, c'est une vraie mine d'or ! Un des meilleurs disquaires de Montréal : « L'Oblique », au coin de la rue Rivard et de la rue Marie-Anne... Au centre du petit magasin, un présentoir où sont installés, comme d'habitude, des dizaines de vinyles du label indépendant Constellation. Sur la gauche, dans les bacs, des vinyles, des vinyles, encore des vinyles ! Si tu y allais, tu déplorerais sans aucun doute l'absence criante de Pantha du Prince, de Nicolas Jaar et, plus généralement, de toute cette nouvelle (et géniale) génération en train de réinventer la musique électronique... De mon côté, sans doute beaucoup plus enfermé dans le post-rock, la musique folk, la pop et le rock old school, j'en suis ressorti avec cinq albums triés sur le volet : le mythique EP de Slint (que je n'avais pas encore en vinyle), le fantastique Apocalypse de Bill Callahan, le vespéral And Then Nothing Turned Itself Inside Out de Yo La Tengo, High Violet de The National, et enfin Mermaid, un EP d'Okkervil River que je ne connaissais pas... — J'aurais dévalisé le magasin, bordel !
Bonjour à A. At Quest et à la petite famille,H.