Le parfait petit chimiste

La SNCB a supprimé le train direct Bruxelles-Liège pour les mois de juillet et d'août. Je dois donc me lever encore plus tôt pour me rendre au travail. (Soupir.) Je suis fatigué, mais alors fatigué... Je suis las, las, las (ça veut dire quoi "je suis lalala" ? Ceci est une private joke pour bédéphiles). J'ai trop bu hier soir et j'ai vraiment du mal à assurer ce matin au boulot. 
Au badminton, en soirée, pas beaucoup de monde, c'est sympa. Lewis est crevé et ne s'est pas déplacé. Pour ma part, je décide de pousser la fatigue jusqu'au bout : je joue 2h32 non stop (ou presque), en ne pensant à rien d'autre. Je rate plein de matches, sans pourtant jouer comme un pied. Pas grave. Vers 21h28, je retrouve Emily au Corto. Le chimiste est là aussi. Je m'ennuie. Le sursaut d'adrénaline est en train de retomber. Je suis fatigué. J'aurais préféré être seul avec Emily. Ou bien alors avec toute "l'équipe". Bref. Le chimiste ne parle que de lui, de sa vie, de lui, de ses voyages, de lui, de badminton, de lui et de voitures. Il arrive à comprendre pourquoi je n'ai pas de bagnole. Par contre, il ne pige pas pourquoi je n'ai jamais appris à conduire. Je lui sors un truc du genre : "la voiture, c'est sans doute une liberté, mais c'est également une prison technologique". (c'est ce que je pensais, mais je ne l'ai pas dit exactement de cette manière). 
Hier, Emily était à un barbecue chez Charles-Henri. Je n'étais pas invité. Mais pourquoi donc ? Tu te poses encore la question, Hamilton-ducon ? Coup de fil de Léandra aussi, vers 21h44. On ne sait pas encore très bien quand on pourra se voir (mercredi très tard, ou alors plus vraisemblablement samedi ?). Elle est/apparaît/veut apparaître plus zen avec Jonas (pour autant que Léandra puisse être zen). Elle me dit aussi, par rapport à une situation qu'elle a aperçue vendredi soir, que les femmes sont souvent "destinées" à attendre les hommes (enfin, en tout cas, ceux avec qui elles sortent). Je lui dis que c'est parce qu'elles ne choisissent pas les bons. Elle me répond que moi aussi, j'étais comme ça avec Maïté. Je ne sais pas quoi répondre sur le coup. C'est sans doute vrai. Beaucoup d'hommes considèrent l'amitié comme primordiale, et l'amour facultatif. C'est un schéma-type. En tout cas, c'est sans doute ce qu'ils pensent quand ils sont en couple... jusqu'au jour où ils (pourquoi est-ce que j'utilise la troisième personne du pluriel ?) se retrouvent célibataires et se rendent compte... du gouffre. Plus tard, je me dis quand même qu'il y a peut-être autre chose, qui n'est pas typiquement féminin ni masculin (qu'est-ce qui l'est vraiment de toute façon ?) : on ne se rend pas spécialement compte quand l'autre fait un effort par amour et du coup on se souvient plus facilement des moments où l'autre n'est pas là, des moments où ça ne va pas. Je prends mon propre exemple, le seul que je connais (et puis, c'est mon journal, merde !) : celui du gars qui, de retour d'un boulot fatiguant de guide touristique à Bois-du-Cul, se décarcassait pour proposer une cuisine variée tous les jours. C'est une goutte dans l'océan, je le sais. Mais je me demande si elle s'en est rendu compte. En fait, je crois qu'elle s'en foutait royalement. Ce n'est pas ça qui comptait à ses yeux. Conclusion : bien faire à manger, être raffiné, ça ne fonctionne pas. Demain, j'essayerai donc le training kappa, la chaîne en or et la drague bien trash au Quick de la Gare du Midi, minga ti

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