Tagada tsoin tsoin !

Avignon, nous voilà ! — Un délire que je développe en ce moment avec ma collègue Sylvette, durant les pauses café et les temps de midi au boulot : compte tenu de ma capacité naturelle à faire rire les gens (souvent sans le vouloir, il est vrai), elle et moi irions participer au 66e Festival d'Avignon (fondé par Jean Vilar s'il vous plaît !). 

Je serais seul à l'avant de la scène, à balancer mes jeux de mots tellement drôles qu'ils font rire une fois sur quatre une personne et demie (soit 0,375 personne en moyenne tout de même). Sylvette se situerait un peu en retrait et s'occuperait du petit rythme de batterie qui accompagne chaque chute. Clou du spectacle : nous placerions notre ancien collègue Aurèle dans le public afin d'augmenter l'intensité des rires... Car Aurèle rigolait à chacune de mes blagues, voire même à chacune de mes phrases... Je n'ai jamais compris pourquoi... Peut-être, tout bien réfléchi, se foutait-il de ma gueule ?

Sur scène...
Hamilton : « L'étudiant a mal fait son travail de fin d'étude sur la houille. Lors de sa défense, il se dira sans doute : "Ouille !" »
Sylvette : « Tchic, tchic, tchic, boum ! Tagada tsoin tsoin ! »
Aurèle : « Hahahahaha ! »
(Un plan à devenir millionnaire, ça...)

Un adieu. Je n'ai jamais vu une personne aussi stressée avant sa défense de mémoire... Pourtant, à l'université, j'ai observé un jour Pat courir en rond dans les couloirs de la section d'histoire (le fameux cinquième étage qui se trouve en réalité au deuxième) avant ce bête examen de critique de textes médiévaux qu'il a pourtant réussi avec brio. (Avec qui ? Tchic, tchic, tchic, boum ! Tagada tsoin tsoin ! — Hahahahaha !)

Cette fille n'arrive pas à « gérer son stress » je hais cette expression !, à cacher quoi que ce soit... C'est justement cet aspect de sa personnalité qui la rend craquante... Son côté très naturel en quelque sorte...

Elle revient après sa défense, sautant dans tous les sens, exultant de bonheur. Elle a fait 85%. Elle enlace chaleureusement ma collègue Wynka et fait de même avec moi. Elle nous dit au revoir, « à la prochaine peut-être », avec son joli accent allemand...

Je ne la reverrai plus jamais !

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