"Le monde inverti"

La semaine dernière, j'avais perdu une dizaine de journées de ce journal, à cause d'une instabilité de Blogger. Je suis heureux aujourd'hui d'en retrouver une bonne partie, sauvegardée sur un autre PC (notamment la partie concernant les cocottes, qui m'avait pris un certain temps).

Ce matin dans le train, je dévore les septante premières pages du Monde inverti de Christopher Priest. Un roman de SF datant de 1974 et totalement fabuleux (je me demande comment j'ai pu passer à côté de ce livre durant mon adolescence) : l'histoire d'une cité du nom de "Terre" qui se déplace constamment sur des rails dans un monde étranger, vers un lieu mouvant nommé l'Optimum, position géographique qui permet aux habitants de ne pas subir les désagréments d'une déformation de l'espace et du temps. Le tout sur fond d'histoire de guildes aux règles strictes et aux noms enchanteurs (comme cette "Guilde des topographes du Futur"), d'apprentissage et de rites de passage... Il paraît que la fin est déroutante. C'est un petit bouquin : j'aurai la réponse demain, sans doute.

Tout ça me donne furieusement envie de créer un blog uniquement consacré à la science-fiction... À force d'imaginer de nouveaux projets (blog de musique, blog de SF, blog généraliste...), je vais passer ma vie à écrire des articles que personne ne lira. Me voilà bien avancé !

Plus tard dans la journée, j'apprends que Léandra a réussi son examen d'embauche pour le boulot qu'elle convoitait. On fête la bonne nouvelle au Parvis de Saint-Gilles, avec la "dream team" au complet. Plus tard, on se rend au Monticelli pour manger de délicieux plats italiens : mozzarella di buffalo, carpaccio, tagliatelle aux champignons et lasagnes d'aubergines. Le restaurant est complet, le service n'arrive pas à suivre... Léandra, qui avait l'air assez heureuse en début de soirée, replonge dans un état d'esprit morose : elle "en a marre d'attendre" (phrase à double sens), elle a envie de rentrer chez elle, ce qu'elle fait d'ailleurs. Emily n'a pas trop l'air non plus d'avoir la forme. Quant à Walter, durant toute la soirée, il est en pleine quête existentielle par rapport à son "copain londonien". J'étais de bonne humeur au début de la soirée, et beaucoup moins à la fin, du coup... 

Durant la même soirée, on parle de Lapinot et notamment de l'album "Pichenettes", dans lequel Lapinot reçoit une pierre maléfique de la dynastie des Pÿkchnetz. Dans la même logique, Léandra demande si l'un d'entre nous ne voudrait pas accepter un médaillon (en forme de demi-cœur) que lui a passé Poulain Perspicace. Elle dit que sa situation amoureuse n'a fait qu'empirer depuis ce moment. Je lui dit que je veux bien l'en décharger (pour moi, et pour elle aussi je suppose, ça reste de la superstition à deux balles). Me voilà donc avec un demi-cœur ridicule dans ma poche.

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