Anne, ma sœur Anne...

Presque tous les matins, tu lances un regard furtif sur cette page et tu te dis : « Merde ! Ce couillon d'Hamilton a sans doute fini par se lasser ! Il est en retard d'une guerre... Il va bientôt nous annoncer la fermeture des portes, la dernière semaine avant liquidation totale ! » Mais non ! Je n'ai aucune bonne raison d'arrêter ce blog en ce moment... C'est même le seul projet au long cours qui me tient réellement à cœur !

Seulement voilà : en cette fin de mois de juin, j'ai le plus grand mal à écrire quoi que ce soit dans ce journal et par conséquent à le tenir à jour, et ce pour deux raisons : l'une matérielle et l'autre, si je puis dire car c'est un grand mot , intellectuelle...


La raison matérielle, secondaire mais néanmoins très ennuyante, est la suivante : j'ai en partie bousillé l'unique ordinateur (celui de Léandra, en plus) en état de marche en ma possession et, pour des raisons liées à ma santé financière plus que déplorable
— mais oui, car en plus d'être seul, moche, déprimé et inintéressant, je suis également pauvre !* —, je me trouve dans l'incapacité de m'en procurer un nouveau.... Mais trêve de pessimisme déplacé : le PC que j'ai sous la main fonctionne encore partiellement... Je dois simplement constamment me trimballer avec un gros clavier USB très peu maniable. Quand on sait que la plupart des textes de ce blog sont écrits à l'extérieur de chez moi (train, café...), c'est embêtant/encombrant/contraignant, mais ce n'est pas impossible.

La raison intellectuelle est quant à elle au centre du problème : je ne peux me concentrer sur deux projets d'écriture en même temps. Or, en ce moment, pour mon boulot, je travaille à la rédaction d'un article consacré à un pan d'histoire du syndicalisme... Même si je n'y bosse que durant mes heures de bureau, je suis dans l'incapacité de penser à autre chose : mes soirées, mes nuits (!),
mes trajets en train sont consacrés, inconsciemment, à remettre en place tous les éléments d'un énorme puzzle historique, que je dois condenser en une grosse vingtaine de pages... Autant dire pas grand chose — c'est justement là que réside la principale difficulté !

Tant que tous ces éléments ne seront pas à leur place, j'aurai le plus grand mal à tenir ce blog tel que je l'ai tenu depuis environ un an. Heureusement, cette situation est purement temporaire. Je dois rendre l'article pour la fin du mois de juin (mais oui, mais oui, on y croit !).

Ne t'attends donc pas à trouver ici en ce moment de longues digressions sur l'art de cuisiner le serin du Mozambique au four à micro-ondes (cet article est de toute façon programmé pour le vendredi 25 novembre 2016). Et si tu rencontres des fautes d'orthographe, par pitié, sois indulgent(e) !
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* Fort heureusement, je ne suis pas complètement idiot.

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