Effluves printanières. — Pas de doute : le printemps arrive. Il est encore très discret mais son essence est déjà bien palpable en cette claire matinée de février : les oiseaux gazouillent, le ciel est bleu et il n'en faudrait certainement pas énormément pour que le vent charrie des odeurs de tulipes et de lilas ! — Wynka : « Cela fait deux week-ends que je me promène en forêt et je me sens revivre ! » Et moi, qu'est-ce que je ne donnerais pas pour revenir chez moi le soir sous un beau soleil et parcourir bois et campagnes à vélo, humant à plein nez les odeurs de terre et de blé !
(Contre la publicité. — Ayant récemment utilisé un autre ordinateur que le mien, je me suis rappelé que la publicité s'emparait de la Toile jusqu'au cœur des services d'hébergement vidéo. Pourtant, un module très simple permet de contrer cette invasion importune. Il s'appelle « Adblock Plus » et s'installe en quelques secondes sur les navigateurs Firefox, Opera et Chrome. Il supprime la très grande majorité des publicités, que ces dernières se présentent sous forme d'images, de banderoles, d'animations flash ou encore de vidéos.)
Monogrenade, Tantale. — Cet album, je l'ai longtemps boudé à cause d'un blocage ridicule : à la première écoute, j'ai détesté la voix du chanteur montréalais Jean-Michel Pigeon. Dès que je l'entendais susurrer les paroles de « La Marge », le premier véritable titre tout en délicats arpèges de Tantale (2012) — « Je sens que mon pouls s'accélère... » —, mes poils se hérissaient. Sur les titres suivants, même constat initial : sa façon de chanter m'énervait au plus haut point, sans que je pusse en expliquer la raison. Finalement, après avoir laissé l'album de côté pendant quelques mois, je me suis forcé à écouter une chanson jusqu'au bout, puis deux, puis trois... Et comme souvent, lors de cette énième écoute plus attentive, je me suis mis à l'apprécier d'un coup. Certains titres sont très progressifs, glissant peu à peu vers un son plus krautrock (comme sur « Obsolète ») ou post-rock, ce qui est quasiment la même chose, tout bien considéré (les cordes sur « M'en aller » font penser à Godspeed You! Black Emperor). Quant à la très légère « De toute façon », elle arriverait à faire danser un macchabée, voire même à me faire danser, moi (ce qui est sans doute encore plus compliqué !). — Maintenant que je me suis habitué à la voix, je me demande comment j'ai pu ne pas l'aimer.
Changement radical à une minute
et vingt-cinq secondes !