Archives annuelles : 2011

Le long-courrier de Stockholm

Tout compte fait, le reportage sur la garde alternée ne va pas être possible, faute de plage horaire disponible. Je ne passerai pas à la télévision. Tant pis, je m'en fous en fait. Le soir, je bois un Orval avec Walter et le vieux Lewis, qui ne se prend pas pour de la merde : "Ah ! Mais cet avion dans le ciel, c'est le long-courrier venant de Stockholm" ou encore : "Tu sais, Hamilton, au club, nous ne prenons que l'élite intellectuelle du pays" (bon, là, j'exagère un peu). Fin de soirée avec Walter et Emily. Je suis un peu saoul en rentrant chez moi.

Fête des mères

C'est la Fête des mères : repas en famille. J'ai acheté la première saison de "The Wire/Sur écoute" à ma maman. En fait, je ne suis pas sûr qu'elle apprécie vraiment le cadeau (c'est dommage). Maïté vient chercher ma fille en fin d'après-midi avec l'autre et son éternelle clope au bec, grrr... Fin de soirée dans une pizzéria de la place de Bethléem avec Emily, Andrew et Léandra. Cette dernière a l'air en forme et lorgne vers le gars de la table à côté (elle est de nouveau célibataire). Je bois de l'Orval. On termine la soirée chez Léandra, pour un "dernier café".

Mise en mer

Les cendres de ma tante sont jetées en mer. C'est la vie. Je passe la journée à la maison de mes parents avec ma fille et la soirée à Bruxelles avec Emily, Andrew, Walter et Lytle. Impossible de manger une pizza dans le Centre-ville à 23 heures (ça énerve un peu Andrew, qui sort à la patronne : "Vous voulez perdre de l'argent ? C'est ça que vous voulez ? D'accord !"). Fin de soirée au Bison. Lytle rentre en Noctis. Walter en taxi. Andrew est parti depuis longtemps. Je raccompagne Emily, avec son vélo, jusqu'à la place Louise, où nos chemins se séparent.

Jonas et Léandra

Je dîne avec Léandra près de la place Rogier, à Bruxelles. Elle ne va pas très bien, à cause de Jonas (elle sent que ça ne va pas). Après un bon repas, elle me laisse pour repartir au boulot. Je m'apprête à prendre mon train pour Namur mais Léandra me recontacte après un quart d'heure à peine : de retour à son bureau, elle voit que Jonas l'a plaquée... par mail ! Du coup, elle prend congé l'après-midi, je fais demi-tour et nous allons prendre un verre à La Lunette, sur la Place de la Monnaie... Ils n'ont plus d'Orval non plus (tiens donc !). À la place, ils servent de la Stella Artois tiède et (forcément) répugnante. 
Ce Jonas ne sait pas ce qu'il veut, il a peur de s'investir apparemment. Léandra refuse (et elle a bien raison) de se laisser plaquer par message et veut absolument le voir pour discuter de ce qui ne va pas.
Soirée chez mes parents avec ma fille (il fait plein soleil dehors), près du saule pleureur.

Archives

Matinée au dépôt d'archives de mon boulot. C'est sans doute ce que je déteste le plus dans mon métier. En gros, nous disposons de plusieurs entrepôts où sont stockés des kilomètres linéaires d'archives syndicales, ouvrières, socialistes, communistes, anarchistes, économiques, politiques, etc. Certaines de ces archives sont classées et inventoriées, d'autres non. Certaines sont entreposées dans de vieilles caisses à bananes, qui croulent sous leur propre poids. C'est le legs de vingt ans d'acquisitions forcenées menées par feu le fondateur de mon institution, un passionné parmi les passionnés. C'est somme toute aussi le lot de la plupart des centres d'archives privées en Wallonie et à Bruxelles (en Flandre, ils ont plus de moyens). De véritables trésors d'histoire contemporaine se cachent dans les caisses, mais il faut les retrouver. Le but du « jeu » est de traiter chaque archive contre les moisissures, de les reconditionner dans de belles boîtes au pH neutre, de les classer, de les inventorier : un travail monastique qui devrait prendre au moins dix ans, compte tenu du volume et de notre équipe réduite. Autant dire que c'est parfois assez décourageant.

Colloque à Liège

Je passe ma journée à un colloque sur les témoignages dans les musées industriels, à la Maison de la Métallurgie et de l'Industrie de Liège. Je fais une communication de vingt minutes sur un projet de valorisation des sources orales. La communication passe mais n'est pas terrible (je parle toujours un peu trop rapidement quand je prends la parole en public).

Je suis le colloque en compagnie de Doëlle. J'y revois des confrères archivistes... Un ancien professeur d'université me parle d'un projet de dictionnaire du mouvement ouvrier qui lui est cher. Je fais également de nouvelles connaissances (notamment Anke, historienne-photographe, qui a l'air bien sympa, et qui me passe sa carte de visite).

Les différentes communications sont d'un intérêt varié. À midi, nous avons droit à des petites tartines et à un Pinot noir ma foi pas trop mauvais. J'en bois quelques verres, un peu trop peut-être. Un archiviste maladroit, qui se balade avec un gros sac bien lourd, renverse un verre de vin sur ma chemise, juste avant que je doive prendre la parole (Murphy a encore frappé !).

RTBF

Je suis contacté dans la matinée par une journaliste à la RTBF pour passer dans un reportage sur la garde alternée d'enfants, destiné à passer au JT. Une amie d'Andrew qui travaille à la radio lui a refilé mon numéro de téléphone portable. J'explique à la journaliste que je n'ai pas ma fille de manière alternée mais seulement certains week-ends et donc que mon témoignage ne sera peut-être pas très intéressant. Elle me dit que si, justement (je ne sais pas trop pourquoi). Elle me laisse réfléchir à la question. En soirée, badminton puis Corto.

Brocante du Premier Mai

La loi de Murphy du mois de mai (LM n° 784) sur l'amour : « Si ça semble trop beau pour être vrai, ça l'est probablement ».

Cette année, je ne participe pas au 1er Mai place Saint-Paul, à Liège, sur laquelle mon boulot possède un stand. À la place, je me rends à la brocante d'Ixelles, près du campus de la Plaine, avec la petite Gaëlle, Léandra, Emily et Andrew. Je rencontre l'autre Hamilton et son frère, ainsi que Gnafron. Je renverse par maladresse un reste de Fanta dans une chaussure en vente et déclenche un cri strident ridicule chez une brocanteuse. Maïté (mon ex) vient récupérer Gaëlle à 16h30 chez moi. La soirée se passe, comme tous les dimanches, à la Maison du Peuple de Saint-Gilles, avec la « dream team » au complet. Routine, routine, routine.

Bowling

Après-midi au parc de la Porte de Hal avec Gaëlle et Léandra, soirée bowling avec la « dream team ». Je joue mal la première partie (même si je gagne) et très mal la seconde. J'aime bien le bowling : c'est un sport qui permet réellement de transférer sa hargne sur quelque chose de bien réel (des quilles). Un jour, j'écrirai un article sur ce sport.