Quand je parle, j'ai constamment plein d'incises en tête.
Mieux vaut donc, pour le confort de tous, que j'écrive ce que je pense.
Quand je parle, j'ai constamment plein d'incises en tête.
Mieux vaut donc, pour le confort de tous, que j'écrive ce que je pense.
(En y réfléchissant à nouveau, je me dis qu'il y a quelque chose de faux dans ce que je viens d'écrire ci-dessus : même en couple, j'étais seul. J'ai toujours été seul.)
C'est le matin et j'accompagne ma fille dans la remise pour l'aider à nourrir les pigeons. Mais dès que nous ouvrons la porte, nous sommes tenaillés par une chaleur suffocante. De la vapeur brûlante s'échappe par l'ouverture nouvellement créée. Soudain, je comprends... Pour chauffer la remise durant la nuit, Gaëlle a eu la mauvaise idée d'installer un bac rempli de pierres comme on en trouve dans les saunas. Je me dirige avec difficulté vers deux cages. Dans la première, un pigeon est mort ; dans la seconde, l'oiseau n'arrête pas de tourner, affolé. Gaëlle dépose une grande assiette d'eau devant la cage et l'animal se met à laper rapidement le liquide à la manière d'un chat. Je lui explique que ce n'était pas une bonne idée de mettre ce système de chauffage dans la remise... et je me réveille !
« Je te donne une série de chiffres et on va voir si tu les retiens, d'accord ?
— D'accord !
— 2-0-0-6-8.
— Euh... Attends, hein, Papa.
(Elle court s'enfermer une dizaine de secondes dans sa chambre puis revient.)
— Voilà ! C'est retenu !
— Qu'est-ce que tu as été faire dans ta chambre ? Les noter sur une feuille ?
— Non, je suis allée les écrire dans ma tête ! »
Le clip officiel de « Fitzpleasure » de ∆, tourné en collaboration avec Wim Delvoye (ha bon ?). La chanson se réfère à Last Exit to Brooklyn d'Hubert Selby Jr, le roman choc consacré aux bas-fonds de New York. (Une version haute définition ICI.)
Le clip officiel de « Tessellate », toujours de ∆, signé Alex Southam. Mélanger L'École d'Athènes de Raphaël avec un univers « Gangsta », fallait oser ! (De nouveau une version HD ICI.)
« Parentheses » de The Antlers. (Retour à quelque chose de moins flippant... Quoique...) La voix haut perchée du chanteur est intéressante mais c'est surtout la rythmique lancinante et le riff de guitare impeccable en milieu de morceau qui me donnent envie de la réécouter, encore et encore.
« Every Night My Teeth Are Falling Out » de The Antlers, toujours. Cette chanson est magnifique, vraiment. (Déjà rien que le titre, bordel !) Pourquoi faut-il toujours que je tombe amoureux de chansons traitant à demi-mot de ruptures sentimentales ? « Try it, try it, try it, Try it, try it, try it, try it, Get your jaw off the floor. »
« Bill Denbrough, entre-temps, a écrit une nouvelle policière (meurtre dans une pièce fermée de l'intérieur) et trois nouvelles de science-fiction, plus quelques histoires d'horreur qui doivent beaucoup à Edgar Poe, Lovecraft et Richard Matheson. (Il comparera plus tard ces "œuvres de jeunesse" à des corbillards XIXe équipés d'un moteur turbo et peints en couleurs phosphorescentes.) »
« (...) les notes de bas de page sont une espèce étonnante, voyez-vous ; comme des sentiers serpentant dans un paysage sauvage et anarchique, elles se dédoublent, et se dédoublent encore ; à un moment donné, vous prenez la mauvaise direction et vous vous retrouvez dans un roncier inextricable ou dans un marécage aux sables mouvants. "Quand on en trouve une, avait dit un jour mon prof de bibliothéconomie, il faut l'écrabouiller avant qu'elle ne fasse des petits." »
* * *
Évidemment, tu ne trouves rien de mieux à faire que d'écrire ces paragraphes jusqu'à deux heures du matin. Tu les relis et tu n'es pas certain de leur pertinence... Alors tu attends le lendemain pour les vérifier/corriger. (Et tu auras fini par boire les quatre Achel du frigo. — Rien ne va plus !)