What is... your favorite colour?

Je me lève péniblement aux aurores chez mes parents : comme à chaque fois que je suis chez eux, je dois faire le trajet de la maison familiale à la gare de Tamines (une demi-heure) pour prendre mon train en direction de la Cité ardente. D'habitude, ça me remet d'aplomb mais là, pas du tout. J'ai vraiment hâte d'être en vacances.

Le soir, de retour chez mes parents, ma fille veut que je lui raconte des histoires de "Barbie-sottes" pour l'endormir. Le concept est de faire faire plein d'actions débiles à une Barbie, du genre une qui fait caca dans sa culotte ou bien qui se casse la figure dans la forêt (oui, ça ne vole pas très haut mais c'est assez pour faire rire un petite fille de bientôt six ans). Je lui raconte aussi l'histoire d'une Barbie qui doit répondre à trois questions stupides (dans le style : "quelle est ta couleur préférée ?") pour passer un pont. J'ai rien inventé, j'ai tiré ça d'une scène du génial Monty Python and the Holy Grail.

Lobotomie télévisuelle

Dormir tôt hier a un avantage : celui de me réveiller moins crevé aujourd'hui. 

La journée, je fais un boulot tout ce qu'il y a de plus routinier. Le soir, je retourne chez mes parents. Ils ont une télévision. À chaque fois, je me dis que je bien suis content de ne plus avoir chez moi cette horrible boîte bourrée de publicités, de clichés et de propos débiles (le journal parlé, mais quelle horreur !). Ma mère regarde un bête reportage un peu sensationnaliste sur les personnes âgées maltraitées. Ma fille parle tout le temps et pleure à la moindre contrariété. Je la mets au lit assez tôt.

Je retourne à mes Sopranos : le docteur Melfi, la psychiatre de Tony Soprano jouée par Lorraine Bracco, constitue à mes yeux l'exemple parfait de ce que je recherche chez une femme : elle est tellement élégante qu'elle n'a pas besoin de se mettre en valeur par des vêtements exubérants. Et dire que cette dame est née la même année que ma mère... Je me rends à nouveau compte d'un truc : plus une femme porte des vêtements flashy ou sexy (le meilleur exemple reste Fany), moins elle m'attire. À mes yeux, la beauté se trouve dans l'élégance, le classicisme et dans les courbes cachées.

Le jeu des cocottes

Fin de The Shield dans le train. C'est tragique. La scène de Mara avec son bouquet de fleurs et de l'enfant avec son petit camion, sur leur grand lit, me fait pleurer (heureusement, le train est presque vide). La destinée de Vic MacKey me fait sourire, par contre... Mais que va-t-il faire avec son flingue, à la toute fin de la série ? Quant à mon personnage préféré, Dutch, on ne sait pas très bien ce qu'il va devenir (peut-être va-t-il enfin trouver le grand amour ?). Bref, cette série se termine sur des points de suspension.
J'arrive au boulot à 8h15. La journée va être longue, mais longue... Au café ce matin, une collègue Charlotte parle de ses rêves bizarres : elle était dans une voiture conduite par mon chef, des cadavres ensanglantés jonchaient la route ; de retour chez elle, une poupée vivante et démoniaque l'attendait en haut de son escalier. Cauchemar classique. À noter qu'ayant terminé The Shield, j'ai décidé de commencer à regarder The Sopranos (l'histoire d'une famille mafieuse du New Jersey). J'ai regardé la dernière scène avant de visionner quoi que ce soit d'autre, comme j'en ai l'habitude (idem pour les livres : je lis toujours la dernière page en premier lieu ; je tiens cette manie de ma mère). C'est de fait une des plus belles dernières scènes qu'il m'ait été donné de voir à la télévision. Elle a fait couler beaucoup d'encre, ou plutôt beaucoup de pixels, sur les blogs, notamment ICI : tout le monde n'est pas d'accord avec cette interprétation. En tout cas, après avoir lu ce blog/bloc, mes amis ne diront plus jamais que mes articles sont trop longs ! Je réserve mon avis pour plus tard, lorsque j'aurai visionné les 6 saisons de cette saga, même si la fin me semble totalement et définitivement évidente (ce n'est à mon sens pas du tout une "fin ouverte" comme certains l'écrivent).
Dans The Sopranos, de nombreuses scènes sont consacrées aux rêves du principal protagoniste de la série (Tony Soprano). Du coup, au café, quand ma collègue parle de ses rêves bizarres et notamment du fait qu'il faudrait les noter, il y a eu comme un déclic : je me suis dit que j'allais appliquer cette technique pour mon journal. Dès que je me souviendrai d'un rêve qui en vaut la peine, je le noterai ici dans une couleur différente. Voilà, c'est dit ! Le problème, c'est que je me souviens rarement de mes rêves. J'espère que le fait de vouloir m'en souvenir les fera revenir à la surface. 
Le soir, badminton avec Zapata et Flippo. Je suis fatigué, je joue mal, je n'ai pas la forme, je tire la gueule. Même chose après lorsque je rejoins Léandra, Emily et Andrew à Saint-Gilles. En fait, ils n'ont pas l'air d'avoir la forme non plus, ils ont même presque l'air de faire la gueule aussi, mais peut-être est-ce que je les vois à travers le prisme de ma propre exténuation ? En fin de soirée, on joue avec une cocotte contenant des questions. Les 16 questions sont les suivantes (avec mes réponses d'hier ou bien telles que je les auraient données hier) : "De quoi as-tu peur ?" (De rater le train), "Comment dors-tu ?" (À poil, sur le côté et avec les draps en bataille), "T'ennuies-tu dans la vie ?" (Un grand oui, comme dirait Léandra), "Aimes-tu les concombres ?" (Un grand non), "Comment te suiciderais-tu ?" (En me tailladant les veines), "Quel est ton film préféré ?" (Blade Runner), "Quel métier voulais-tu faire petit ?" (Pompier ou marchand de glaces), "Combien pèses-tu ?" (77 kg), "Si tu devais tuer quelqu'un, qui cela serait-il ?" (Lewis), "Quel est ton roman préféré ?" (Dune), "Comment s'appelait ta première amoureuse ?" (Sylvie), "Quel est le plus grand défaut de ton voisin de gauche ?" (Elle parle beaucoup de trop de son boulot et de voitures), "Es-tu quelqu'un de jaloux ?" (Oui, pour le moment), "Si tu devais partir en vacances dans une partie de corps, où cela serait-il ?" (Dans mes vaisseaux sanguins), "Quel est ton pire ennemi ?" (Andrew), "À quel personnage connu aimerais-tu ressembler ?" (George Orwell)
Bon, sinon, je n'ai envie que d'une chose : prendre une douche et dormir, ce que je concrétise vers 23h30 (chose rarissime pour moi que de m'endormir avant minuit sans rallumer mon PC). Dormir : une des choses que j'arrive le mieux à concrétiser dans la vie...

Pour ou contre l'étalage de culture-confiture ?

J'ai décidé de passer à l'anniversaire de Charles-Henri samedi prochain, tout compte fait. Je me suis dit que ça ne servait à rien de faire l'anxieux social de service. (Je change tout le temps d'avis, c'est ennuyant.)

Avant-dernier épisode de The Shield dans le train : cette série vire à la tragédie... L'ancienne équipe d'amis se tire dans les pattes. L'antihéros égoïste de service joue un triple (voire un quadruple) jeu pour se tirer d'affaire et les deux seuls détectives honnêtes de la série tentent de l'arrêter... Superbe fin en préparation.

Au boulot, je travaille à l'inventaire d'un fonds d'archives charbonnières et m'occupe actuellement d'une série organique en rapport avec la sécurité et l'hygiène dans les mines. Je ne peux m'empêcher de compulser de manière légèrement morbide un dossier contenant un descriptif détaillé des accidents graves survenus dans les mines liégeoises en 1962 : un plombier complètement désarticulé tombé d'un « cuffat » (sorte de tonneau servant d'ascenseur pour les mineurs ou le charbon) ; un ouvrier qui se coupe deux tendons en coupant du bois avec une hache ; le bras gauche d'un machiniste arraché net par le mécanisme de sa locomotive ; un pied malencontreusement accroché à une berline, le corps trimbalé sur une vingtaine de mètres ; et le meilleur pour finir : un pauvre type écrabouillé entre deux wagons et souffrant d'une déchirure à la fois du rectum et de l'urètre, mort huit jours plus tard. Beurk.

Au badminton, je joue en double, pas trop mal, mais je m'en fous. À la buvette du club, Lewis est en pleine conversation avec Gwendoline (une dame bien comme il faut, qui a la cinquantaine bien entamée, que Lewis apprécie — c'est le moins qu'on puisse dire). Moment fort, quand Lewis explique « ce qu'il convient de faire » quand il mentionne un événement dont il a déjà parlé : « il faut m'arrêter si je me répète, sauf dans un cas... » Et en regardant la Gwendoline en question droit dans les yeux : « ... sauf si je dis "je t'aime". Là, je peux le dire autant que je veux ». Du coup, il le répète plusieurs fois : « Je t'aime, je t'aime !... ». Gwendoline a l'air enchantée. (Je note la situation pour mon prochain article.) Et moi, et moi, je tiens la chandelle.

Ensuite, Mary arrive et je me sens moins seul. La discussion bifurque sur l'histoire de l'art. Lewis dirige la conversation, ou a en tout cas l'impression de la diriger. Il parle du David de Michel-Ange (encore et toujours) et du fait qu'il a pleuré quand il l'a vu la première fois. Je comprends totalement (j'ai été moi aussi estomaqué la première fois — la seule fois d'ailleurs — que je me suis retrouvé devant cette sculpture) et je lui dis que c'est le très étonnant syndrome de Stendhal : être pétrifié, voire tomber dans les pommes devant tant de richesse artistique... Il me dit que c'est « n'importe quoi » (alors qu'on en avait déjà parlé et qu'il était d'accord). Déjà, ça m'énerve. Puis il sort un truc gros comme une pastèque (voire un concombre) : « C'est difficile d'avoir des sensations devant le David depuis qu'il est protégé par une vitre pare-balles. » Forcément, je lui réponds : « Ce n'est pas le David qui est protégé, c'est la Pietà à Saint-Pierre », depuis (je cite ce que je lui ai dit, texto) qu'un « géologue polonais l'a abîmé avec un marteau en 1973 ». Bon, je me suis un peu trompé : l'agresseur était en fait Australien d'origine hongroise et c'était en 1972. N'empêche, Lewis a parié 500 euros que le David était protégé par une vitre pare-balles. Je suis sûr et certain d'avoir vu cet énorme gaillard en marbre, à la Galleria dell'Accademia à Florence, sans vitre pare-balles, mais peut-être la situation a-t-elle changé  depuis ma visite ? (Vérification sur Internet : bah non.) Peu importe : jamais je ne lui donnerai 500 euros, et jamais il ne me les donnera non plus. Par après, il veut faire le malin et parle de la seconde Pietà qui « comme tout le monde le sait... » Que je complète par « ... est à Bruges, oui, tout le monde le sait ». Cet étalement de culture à deux (vitres pare-)balles m'énerve. C'est seulement du déballage de connaissance stérile, sans discussion à la clé. Dernière question de Lewis : « Quelle œuvre vous correspond le plus ? ». Tout le monde essaie de répondre à sa question mais il parle déjà d'autre chose. Mary a le temps de sortir un truc du genre : « Moi dans le miroir ».

Plus tard, verre au Corto avec Emily, Mary, le chimiste et Walter. On arrive tous en même temps. Encore une fois, on a presque tous envie d'être en congé. Je dis à Emily que j'irai à l'anniversaire de Charles-Henri tout compte fait et elle me dit que ça lui fera vraiment plaisir de me voir, ce dont je doute un petit peu. Je caresse la tête de la « belle-chienne » (c'est-à-dire la chienne du compagnon) de la serveuse. L'animal, comme c'est souvent le cas avec les chiens, me présente son dos/son cul pour que je le caresse. Du coup, je sors une phrase mémorable (mais néanmoins vraie, je pense) : « quand un chien ou une chienne présente son cul à la caresse, c'est pour signifier qu'il ou elle a confiance ». Ma phrase fait rire tout le monde.

De retour chez moi, message de Charles-Henri, qui me dit grosso modo la même chose que ce que m'a dit Emily tout à l'heure. Je vais essayer de moins me prendre la tête, de vivre, etc. Je vais aussi essayer d'aller dormir et d'arrêter d'écrire dans ce putain de journal aujourd'hui.

Loreleï

Barbecue/vin/glace/tarte/café/bière chez mes parents. J'ai l'impression de bouffer et de boire toute la journée. Je continue néanmoins à apprendre à Gaëlle à aller à vélo (c'est un apprentissage que j'aime bien, un peu comme quand je lui apprendrai à écrire, bientôt...). 
Retour à Bruxelles. Je rejoins Léandra, Emily et Andrew à la Brasserie du Parvis, où la serveuse ressemble à une loreleï un peu vulgaire. On parle notamment des futures vacances en Ardennes. Emily a un peu le blues apparemment. Tout le monde a envie de se reposer. Walter nous rejoint plus tard (quand il arrive, on dirait un petit enfant fatigué qui se frotte les yeux, mais il sera plus en forme en fin de soirée). Léandra nous quitte pour aller manger des frites à la Porte de Hal. Le reste de l'équipe se rend dans un resto grec de la Place de Bethléem qui propose des plats aux fautes d'orthographe. Retour pas trop tard, en voiture avec Walter.

Psychorigidité

Je passe le début de la journée avec Léandra, qui me parle de Jonas et "des autres", ainsi que de psychorigidité (est-elle psychorigide ? Oui, mais ça va mieux. Suis-je psychorigide ? Il semblerait que oui, également). Soirée chez mes parents, puis au bowling d'Auvelais. Je gagne contre ma mère 119 à 70, 138 à 88 et 119 à 105. Ma fille est assez énervée/énervante ce soir...

L'échelle de psychopathie de Hare

Déclaration d'impôt en ligne ce matin (j'aime quand l'État me doit de l'argent). L'après-midi, fini le boulot ! Avant de me rendre chez Tom et Ophely, je glande et regarde la saison 7 de The Shield (c'est bientôt terminé) : "Dutch" a repéré le profil d'un éventuel futur serial killer chez un jeune homme de 16 ans. L'inspecteur fait tout pour essayer de le faire revenir dans le "droit chemin". Cette série ne vaut clairement pas The Wire (à part Dutch, les autres "héros" sont un peu trop bas de plafond) mais elle a au moins un mérite : montrer que la barrière est mince entre la psychopathie et la normalité. 
Juste pour m'amuser, je m'intéresse à l'échelle de psychopathie de Hare. C'est très simple à comprendre : tout le monde peut calculer son degré de psychopathie en 5 minutes (même si ce n'est pas cliniquement correct de procéder de cette manière), en donnant une cote de 0 ("ça ne me correspond pas") à 2 ("ça me correspond assez bien") à 20 affirmations simples, comme "Besoin de stimulation et tendance à s’ennuyer" ou "Insensibilité et manque d’empathie". En résumé : en dessous de 20 points, on n'est pas psychopathe et au-dessus de 30, faut commencer à s'inquiéter ; entre les deux, débrouillez-vous ! Je m'estime à 10 points maximum (ouf !).
En soirée, chez Tom et Ophely, je me retrouve avec Pat et Alizé, Jessy, Megan, Inger, Jyl et leurs enfants. FBsr et Alineke ne sont pas là, car cette dernière a la varicelle, ou un truc dans le genre. Ophely est de plus en plus enceinte (normale, vu qu'elle est enceinte). Pat n'a pas changé : il est toujours très "humour cul". On arrive quand même à discuter une heure du XIe siècle, d'Orchimont, de Chimay, de toponymie médiévale,  d'archéologie, de la nouvelle manière de voir la transition de l'ancienne haute aristocratie lotharingienne vers le système économique plus souple en vigueur au bas Moyen Âge, etc. C'est très rare que je puisse discuter d'un sujet aussi pointu (et pas très intéressant pour les autres convives, de fait), en rapport avec mes études, du coup ça me fait énormément plaisir. On mange bien, on boit bien, on rigole bien. (Chouette soirée.) Pat et Alizé me reconduisent en voiture jusque chez moi (ou presque). Il est seulement minuit, fichtre !

L'Armée des ombres

À midi, j'essaye de convaincre mes collègues de la véracité de l'histoire de Mike le poulet sans tête (découvert grâce à un lien de Doëlle sur Facebook). Ils n'ont pas l'air d'y croire. Faut dire que moi même, pour une fois, j'ai du mal à déterminer s'il s'agit d'un faux ou d'un vrai. 
Je passe la soirée chez mes parents, avec Gaëlle. France 3 rediffuse "L'Armée des ombres" de Melville, que je prends en cours de route. Qu'est-ce que c'est sobre et beau ! L'épilogue de ce grand film donne des frissons : "Claude Ullmann, dit 'Le Masque', eut le temps d'avaler sa pilule de cyanure, le 8 novembre 1943. Guillaume Vermersch, dit 'Le Bison', fut décapité à la hache dans une prison allemande le 16 décembre 1943. Luc Jardie mourut sous la torture le 22 janvier 1944 après avoir livré un nom : le sien. Et le 13 février 1944, Philippe Gerbier décida, cette fois-là, de ne pas courir". 

Enigma

Je me rends à la gare à pied, depuis chez mes parents. Je suis fatigué. Au boulot, à midi, ma collègue Charlotte parle de son compagnon qui lui donne toujours des énigmes à résoudre à l'occasion de son anniversaire. Du genre : pour trouver l'endroit de son cadeau, elle doit déchiffrer un code à l'aide d'un algorithme informatique singeant le comportement d'Enigma, la machine de codage utilisée par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale. C'est beau l'amour...
Le soir, je prends le train (encore et toujours) pour aller jouer au squash avec Fred Jr. Je mange en vitesse un croque-monsieur chez lui. Au squash de Nivelles, je me fais battre, à nouveau (7 sets à 4). Je l'aurai un jour, je l'aurai.

Moissonnage

Ce matin, réunion de présentation des projets de numérisation patrimoniale en Belgique francophone, dans les locaux de la Communauté française, à Bruxelles. (Pour une fois que je suis dans son coin, Léandra n'est pas là.) On parle de moissonnage (de métadonnées), de balisage XML et de Dublin Core. Rien de nouveau donc. La grande boss à la Culture est là, elle ne me reconnaît même pas. À la réunion se trouvent aussi Anouk et Elven, avec qui j'ai l'habitude de travailler. Je profite aussi de l'occasion pour aller faire un petit coucou à Doëlle à son bureau. On se dit qu'il faudrait aller manger ensemble un vendredi midi, avec Léandra et du Pinot noir. Doëlle a l'air très stressée quant au fait de rencontrer enfin la Léandra (Léandra est énigmatique, du coup elle lui fait très peur ; ah, si elle savait !).