Durant la soirée, je vois la sosie de Pétunia, la copine de Lyric. Je le dis à Emily : "Elle ressemble fort à Pétunia, la fille, là ; c'est vraiment impressionnant, la ressemblance, non ?". Emily est tout aussi sidérée. À la fin de la soirée, elle me dit : "En fait, c'est vraiment Pétunia". Normal qu'elle lui ressemble donc, vu que c'est elle. Fatigué, moi... Pétunia ne nous a pas vu, ou a fait semblant de ne pas nous voir. On s'en fout un peu, en fait. Le soir, discussion par chat avec Léandra, qui n'est vraiment pas au top de sa forme, à cause de Jonas. Il se pourrait néanmoins que ce dernier vienne à la soirée chez moi ce vendredi. Wait and see.
Le jeu de go
Les Français sont partout
Fin de la soirée (sans Léandra) sur une terrasse du Parvis. Les Français sont partout (et sont chiants avec leur accent pédant et leur tic du genre "j'suis vénèreuuuuh"). Walter est là, à l'exception de quelques phases d'absence quand on parle de trucs qui ne l'intéressent visiblement pas (comme l'attitude à adopter lors d'une cooptation d'une jeun(e) étudiant(e) dans un cercle universitaire)... Pas de nouvelles d'Emily, qui doit être rentrée, mais tard. Plus tard, j'apprendrai qu'elle était malade.
Histoire de princesses
Deadlines
Glenn Miller et le Grand Jojo
Le shōgi
Désolée, c'est réservé !
Bruxelles, ma belle...
Je croise Lewis à la buvette avec Mary. Ils parlent en mal d'une fille, Didie, qu'ils voient dans la salle de sport depuis la fenêtre de la buvette : "Froide, sans saveur" (ou un truc du genre), d'après Mary. Lewis me dit : "Tu sais, Hamilton, cette fille est amoureuse de mon fils César, c'est pour ça qu'elle est sur le terrain, blablabla, tu sais que mon fils est quelqu'un de formidable, blablabla, mais elle n'est pas très intéressante, tu sais..." Moi, sans être "accro", je ne la trouve pas si mal, en fait, cette Didie, et je fais exprès d'aller à contre-courant de ce qu'ils disent. C'est dingue comme ces gens peuvent vite juger sur base d'une simple froideur initiale ou de préjugés (qui peuvent tout simplement être liés à de la timidité).
Verre au Corto avec Mary, seule. Fille difficile à saisir, intelligente. Aucune trace de Walter. Pas de nouvelle d'Emily. On décide de la laisser tranquille. En attendant le bus 54, j'entame la conversation avec une dame au regard vif : elle commence à parler d'un pauvre chat qu'elle a recueilli en août dernier et dont elle s'occupe. Puis elle demande ce que je fais comme boulot et pourquoi je ne veux pas habiter plus près de ce dernier. Je lui dis que j'aime trop Bruxelles, que c'est ma ville maintenant. Elle me dit qu'elle comprend, que chaque quartier bruxellois possède sa particularité propre et que la chose permet d'appréhender l'autre dans sa diversité culturelle, ethnique, etc. J'ai eu l'impression qu'on s'est compris directement (ça m'arrive de temps en temps). Avant de prendre son bus, elle me lance : "c'était le quart d'heure philosophique du lundi soir". Chouette dame, elle m'a rendu un vrai sourire (je bénis ce genre de rencontre simple et impromptue). Reste plus qu'à en trouver une comme ça, mais de 40 ans plus jeune (c'était la seconde pragmatique avant d'aller dormir).
All My Little Words
Épisode 9 de The Shield, avant d'aller dormir. Dutch parle de ses relations amoureuses. Au constat de sa coéquipière : "C'était aride, ces derniers temps...", il répond : "Genre : Vallée de la Mort" (hahaha !).