(A) Un discours pro-nucléaire : La radioactivité peut avoir des conséquences énormes sur votre vie [vidéo]
(B) Un discours anti-nucléaire : Dr Helen Caldicott Press Conference (11 mars 2011)
(A) Un discours pro-nucléaire : La radioactivité peut avoir des conséquences énormes sur votre vie [vidéo]
(B) Un discours anti-nucléaire : Dr Helen Caldicott Press Conference (11 mars 2011)
Matinée au dépôt d'archives de mon boulot. C'est sans doute ce que je déteste le plus dans mon métier. En gros, nous disposons de plusieurs entrepôts où sont stockés des kilomètres linéaires d'archives syndicales, ouvrières, socialistes, communistes, anarchistes, économiques, politiques, etc. Certaines de ces archives sont classées et inventoriées, d'autres non. Certaines sont entreposées dans de vieilles caisses à bananes, qui croulent sous leur propre poids. C'est le legs de vingt ans d'acquisitions forcenées menées par feu le fondateur de mon institution, un passionné parmi les passionnés. C'est somme toute aussi le lot de la plupart des centres d'archives privées en Wallonie et à Bruxelles (en Flandre, ils ont plus de moyens). De véritables trésors d'histoire contemporaine se cachent dans les caisses, mais il faut les retrouver. Le but du « jeu » est de traiter chaque archive contre les moisissures, de les reconditionner dans de belles boîtes au pH neutre, de les classer, de les inventorier : un travail monastique qui devrait prendre au moins dix ans, compte tenu du volume et de notre équipe réduite. Autant dire que c'est parfois assez décourageant.
Je passe ma journée à un colloque sur les témoignages dans les musées industriels, à la Maison de la Métallurgie et de l'Industrie de Liège. Je fais une communication de vingt minutes sur un projet de valorisation des sources orales. La communication passe mais n'est pas terrible (je parle toujours un peu trop rapidement quand je prends la parole en public).
Je suis le colloque en compagnie de Doëlle. J'y revois des confrères archivistes... Un ancien professeur d'université me parle d'un projet de dictionnaire du mouvement ouvrier qui lui est cher. Je fais également de nouvelles connaissances (notamment Anke, historienne-photographe, qui a l'air bien sympa, et qui me passe sa carte de visite).
Les différentes communications sont d'un intérêt varié. À midi, nous avons droit à des petites tartines et à un Pinot noir ma foi pas trop mauvais. J'en bois quelques verres, un peu trop peut-être. Un archiviste maladroit, qui se balade avec un gros sac bien lourd, renverse un verre de vin sur ma chemise, juste avant que je doive prendre la parole (Murphy a encore frappé !).
Boulot, badminton, Café de l'Université.
Je suis contacté dans la matinée par une journaliste à la RTBF pour passer dans un reportage sur la garde alternée d'enfants, destiné à passer au JT. Une amie d'Andrew qui travaille à la radio lui a refilé mon numéro de téléphone portable. J'explique à la journaliste que je n'ai pas ma fille de manière alternée mais seulement certains week-ends et donc que mon témoignage ne sera peut-être pas très intéressant. Elle me dit que si, justement (je ne sais pas trop pourquoi). Elle me laisse réfléchir à la question. En soirée, badminton puis Corto.